Stéphane Diagana est membre de la commission des athlètes de Paris 2024. 1:18
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Léa Leostic , modifié à
Les dirigeants des clubs amateurs s’inquiètent de ne pas voir les licenciés revenir s’inscrire au mois de septembre. Pour Stéphane Diagana, ancien athlète et membre de la commission des athlètes de Paris 2024, l’enjeu n’est pas seulement sportif mais aussi sociétal.

La crise du coronavirus a largement chamboulé le monde du sport. De très nombreuses compétitions ont été suspendues, reportées (comme les JO de Tokyo et l'Euro de football) ou encore arrêtées. Mais la crise risque également de durement toucher le monde du sport amateur, qui s’inquiète désormais de la fermeture probable de nombreux clubs.

Stéphane Diagana est revenu sur cette situation, mardi midi sur Europe 1. "C’est un lieu important de sociabilisation. L’enjeu n’est pas seulement sportif mais aussi sociétal", s'est alarmé l'ancien athlète. 

"Un club est un lieu important de sociabilisation"

"Beaucoup de dirigeants de clubs s’interrogent sur les inscriptions qui ont lieu en septembre. Or, la part des licences compte beaucoup dans le budget des clubs", a confié le champion du monde du 400 mètres haies en 1997 et aujourd’hui membre de la commission des athlètes de Paris 2024.

"Près d’un quart de la population française est licencié dans un club", a expliqué l’athlète au micro d’Europe 1. "Dans ces clubs, au-delà de pratiquer un sport, on apprend à vivre ensemble. C’est un lieu important de sociabilisation. L’enjeu n’est pas seulement sportif mais aussi sociétal", a-t-il poursuivi.