Roxana Maracineanu sur Europe 1 1:09
  • Copié
Thibaud Le Meneec
Interpellée par la mère d'Adrien Rabiot, la ministre des Sports Roxana Maracineanu s'exprime au micro d'Europe 1 sur la situation très délicate du joueur parisien.

Depuis plusieurs mois, le clan d'Adrien Rabiot est en conflit ouvert avec le Paris Saint-Germain. Mis à pied, il va quitter le club de la capitale en juin. Mais avant la fin du contrat de son fils avec le PSG, la mère et conseillère du joueur, Véronique Rabiot, s'est dite "surprise", dans une interview au journal L'Equipe, que les ministre des Sports et du Travail (Muriel Pénicaud, ndlr) ne s'indignent pas" à propos de la situation du milieu du terrain. Au micro d'Europe 1, lors de l'émission "Face aux auditeurs" diffusée dimanche 24 mars à 20 heures, Roxana Maracineanu lui répond.

"Ce n’est pas parce qu'on est ministre des Sports qu’on peut intervenir dans le sport professionnel ou sur des cas particuliers", évacue l'ancienne championne olympique de natation, en fonction depuis septembre. "Ce sont des choses à régler entre le club et cette personne. (...) On ne peut pas intervenir" entre les deux parties, explique la ministre.

Une injustice ? "Elle a le droit de l'estimer"

De fait, les deux camps sont devenus irréconciliables : "Il y a un nouvel abus de pouvoir de la part de la direction du PSG", dénonce Véronique Rabiot. "Je pense qu'aujourd'hui ils veulent aller à la rupture de contrat. Mais Adrien n'a pas commis de faute. (…) Je pense que, vu ce qui se passe, il y aura une rupture de contrat."

Dans cette interview au quotidien sportif, Véronique Rabiot compare la situation actuelle de son fils, qui aura 24 ans début avril, à celle d'une personne captive : "Bientôt, c’est pain sec, à l’eau et au cachot ! Ce milieu est cruel… On le prend en otage parce qu’il ne veut pas re-signer, alors qu’il ne fait que respecter son contrat. Adrien ne demande que ça : respecter son contrat", dit-elle, évoquant au passage une situation de "prisonnier" au sein du club de la capitale. Une injustice ? "Elle a le droit de l’estimer", dit Roxana Maracineanu sans davantage de précisions. D'ici à juin et la fin du contrat d'Adrien Rabiot, l'exécutif ne devrait donc pas s'immiscer dans ce dossier.