Basket : Monaco voit son rêve brisé par Fenerbahce en finale d'Euroligue
Au bout d'un duel crispant, Fenerbahce a remporté l'Euroligue face à Monaco, à Abou Dhabi. Dans une ambiance rendue électrique par les milliers de supporters turcs, les joueurs de la Roca Team se sont fait dépasser par l'agressivité adverse. Fenerbahce obtient son deuxième sacre après 2017. Monaco pourra se consoler Betlic Elite.
Au bout d'une finale irrespirable, Monaco a échoué dans sa quête de titre en Euroligue face au Fenerbahce (70-81). Les Turcs obtiennent un deuxième sacre dans cette compétition après 2017. La Roca Team pourra regretter les nombreux rebonds offensifs laissés aux Turcs tout au long de la rencontre. Le collectif dirigé par Vassilis Spanoulis s'est malheureusement grippée offensivement dans les dernières minutes.
La “Roca Team” échoue aux portes du sacre européen, qui aurait été le deuxième pour le basket français après celui du CSP Limoges en 1993.
Une ascension fulgurante stoppée net
Encore absente des radars européens il y a dix ans, l’ASM a su gravir les échelons à grande vitesse grâce à l’impulsion de son propriétaire Aleksej Fedoricsev et à une stabilité sportive rare. En quatre participations à l’Euroligue, elle a atteint deux fois les quarts et deux fois le Final Four. Mais cette première finale restera comme une occasion manquée d’entrer pleinement dans la cour des grands.
Un trou d’air fatal
Portée par Alpha Diallo (19 points) et Mike James (17), Monaco avait pourtant pris un départ canon (13-4, 5e), avant de connaître un passage à vide à la fin de la première mi-temps (12-1 encaissé) et surtout un 11-0 décisif entre le troisième et le quatrième quart-temps. Menés 62-51 à moins de sept minutes du terme, les Monégasques sont parvenus à revenir à cinq longueurs (69-64), grâce à un coup d’éclat de Strazel. Mais Marko Guduric (19 pts) a douché les derniers espoirs avec un tir primé à une minute du buzzer.
Sarunas Jasikevicius entre dans la légende
Sur le banc turc, Sarunas Jasikevicius a décroché sa première Euroligue comme entraîneur. Déjà sacré quatre fois comme joueur, il devient le quatrième homme à réussir le doublé terrain-banc. Ironie du sort, c’est face à Vassilis Spanoulis, son ancien coéquipier au Panathinaïkos et désormais coach monégasque, qu’il a remporté ce titre.
Malgré la déception, Monaco confirme son nouveau statut dans le paysage européen. Le club de la Principauté, porté par un projet ambitieux, n’a sans doute pas dit son dernier mot. Cette finale perdue ne fait que renforcer sa légitimité parmi les grandes puissances du basket continental.