Basket : le patron de la NBA appelle les joueurs à se lever pendant l'hymne américain

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Adam Silver a rappelé jeudi aux joueurs qu'ils devaient rester debout et en ligne pendant l'hymne américain diffusé avant les matches.

Alors que la pré-saison NBA commence samedi, Adam Silvern, le patron de la ligue nord-américaine de basket, a d'ores et déjà prévenu ses joueurs : il attend d'eux qu'ils restent debout lors de l'hymne américain, rapporte vendredi L'Equipe. Traduisez : il est inenvisageable qu'ils suivent l'exemple de certains joueurs de la NFL qui depuis 2016 mettent un genoux à terre quand résonne dans les stades le Star-Spangled Banner. Ce geste est effectué pour protester contre les violences policières subies par les Noirs. 

"Respecter la règle". "Il y a une règle qui l'exige. J'attends que nos joueurs respectent cette règle. Ils comprennent à quel point ce problème divise notre société actuellement. L'an passé, ils ont été nombreux à se tenir les bras pendant l'hymne, ce qui était, je trouve, un symbole respectueux d'unité", a-t-il déclaré jeudi. La règle veut que les joueurs, lors de l'hymne, ne doivent pas s'adonner à une autre occupation que celle d'écouter. Même mâcher un chewing-gum est interdit. La position imposée est "debout" et "en ligne".

Adam Silver a cependant refusé de dire si des sanctions seraient prises en cas d'infraction à cette règle. "Tout ce que je peux dire, c'est que si ça arrive, nous nous en occuperons en temps voulu", s'est-il contenté de répondre. 

Michael Jordan, un soutien de poids aux joueurs de NFL. Un propriétaire de club s'est déjà exprimé en faveur des joueurs de la NFL. Et il s'agit non moins de Michael Jordan, patron de la franchise des Hornets à Charlotte et ancien joueur phare des Chicago Bulls pendant presque 15 ans. "L'un des droits fondamentaux sur lesquels ce pays est fondé est la liberté d'expression, et nous avons une longue tradition de protestation non-violente et pacifique. Ceux qui exercent le droit de s'exprimer pacifiquement ne doivent pas être diabolisés ou écartés", a-t-il expliqué au Charlotte Observer dimanche dernier