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Maxime Schoech, édité par Ugo Pascolo avec AFP
Au micro d'Europe 1, l'emblématique et combatif président de l'OL, Jean-Michel Aulas, est revenu sur l'arrêt du championnat de Ligue 1 qu'il juge injustifié. Il répond également à la Ligue de football professionnelle, et en particulier à son directeur général exécutif, Didier Quillot.  

"Il faut s'interroger pour savoir si la décision prise n'était pas trop prématurée." Après le rejet mardi d'une reprise de la Ligue 1 par le Conseil d'État, Jean-Michel Aulas maintient mordicus qu'il faut reprendre le championnat. Au micro d'Europe 1, il explique pourquoi et répond également à ses détracteurs, à commencer par le directeur général exécutif de la Ligue de football professionnel (LFP), Didier Quillot. 

Une perte de plusieurs millions d'euros pour le foot français

À l'annonce de la décision du Conseil d'État de valider celle du Conseil d'administration de la LFP d'arrêter la saison et de définir le classement final selon un indice de performance, deux points que contestait Jean-Michel Aulas, Didier Quillot a eu une petite phrase qui n'est pas passée inaperçue pour le président de l'OL. "Nous sommes très heureux [...] c'est la victoire de l'intérêt général." Quelques mots qui laissaient penser que Jean-Michel Aulas se battait donc pour son propre intérêt. 

Mais ce dernier "pourrait dire exactement l'inverse" : "Quand on parle d'arrêt du championnat, on parle de plusieurs millions d'euros [de pertes] pour le foot français [estimées à 800 millions d'euros, ndlr], mais aussi d'un manque de compétitivité dans le futur, aussi bien pour les clubs [français] que pour la France." S'il reconnaît défendre "un certain nombre d'intérêts propres", le président emblématique de l'OL pointe que le "calendrier de la Ligue 1 a été arrêté avec des règles différentes de la plupart des autres ligues professionnelles en France, mais aussi à l'étranger".