OL, match piège à Nicosie

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LIGUE DES CHAMPIONS - Après son succès (1-0) sur l'Apoel à l'aller, l'OL se déplace à Nicosie.

Le bon air de l'Europe. Après la défaite (2-0) sur la pelouse de Nancy, l'Olympique Lyonnais aborde le virage le plus important de sa saison, mercredi en huitième de finale retour de la Ligue des champions contre l'Apoel Nicosie. Certes, les joueurs de Rémi Garde sont encore en course dans toutes les compétitions. Le 21 mars, l'OL retrouvera le PSG au Parc des Princes en quart de finale de la Coupe de France. Le 14 avril, les Lyonnais disputera la finale de la Coupe de la Ligue. Mais ces deux trophées ne valent pas grand-chose à côté de la Coupe aux grandes oreilles. Lyon connaît trop bien cette compétition pour en minimiser l'importance. Les supporters des Gones ne sauront dire le contraire. Combien de fois Lyon s'est transcendé le mercredi en C1 après un mauvais match en championnat… Un chiffre rassurera peut-être les fans de l'OL. Après une victoire 1-0 au match aller, 59% des clubs se qualifient pour le tour suivant.

Attention, danger. Malgré la victoire (1-0) du match aller, Rémi Garde et les siens devront se méfier de cette surprenante équipe de l'Apoel Nicosie. Premiers de leur poule, les Chypriotes ont créé la sensation du premier tour et comptent tout donner, mercredi soir. "C'est la première fois qu'un club chypriote concourt à ce niveau. C'est un grand honneur", se réjouit Haris Loizides, vice-président de la fédération chypriote de football. Une chance inestimable qu'ont bien perçue les supporters de l'Apoel. Et pour cause, le stade GSP dans la banlieue de Nicosie affiche complet depuis longtemps. Ils seront 23.000 fans à pousser leur équipe pendant 90 minutes. Lyon peut prendre exemple sur l'AEL Limassol, actuel leader du championnat, qui a éliminé Nicosie en Coupe récemment. Après avoir perdu 1-0 en à l'extérieur, l'Apoel n'avait pas réussi à remonter ce handicap.

Lisandro

La "licha-dépendance". "C'est notre fer de lance. Quand Licha va, tout Lyon va". Une phrase signée Bafétimbi Gomis, à quelques heures du match contre Nancy, samedi soir. Mais "Bafé" aurait très bien pu la prononcer après la défaite (2-0) des Lyonnais sur la pelouse de Marcel-Picot. Même si l'Argentin n'a jamais cessé d'être disponible, il s'est parfois dispersé sur le front de l'attaque. Un "Licha" moins bon et une attaque moins percutante, l'exact contraire du match des Lyonnais contre le PSG (4-4), il y a 10 jours. Après l'ouverture du score des Parisiens, c'est l'attaquant argentin qui avait sonné la révolte de l'OL. Si Rémi Garde veut décrocher la qualif' mercredi soir sur la pelouse de l'Apoel Nicosie, Lisandro devra être dans un bon jour.

Aulas met la pression. Après la défaite de ses troupes à Nancy (2-0), le "boss" Jean-Michel Aulas est descendu dans les vestiaires pour les soutenir. "On a une bonne équipe, des bons mecs, qui s'entendent bien, il y a une réelle amitié entre eux. Mais ce n'est pas suffisant pour que chacun sorte 100% de ses possibilités. Je pense que le message est passé". En bon président, JMA a fait preuve de solidarité mais aussi de poigne. Un peu de pression ne fait jamais de mal : "mercredi, à Chypre, il faudra être dans un autre état d‘esprit". A bon entendeur…