Milan et Madrid se neutralisent

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FOOTY L'AC Milan et le Real Madrid se sont quittés sur un nul (1-1) qui leur permet de rester en tête du groupe C, devant l'OM.

Si l'AC Milan avait créé l'exploit sur la pelouse du Real Madrid lors du match aller (3-2), le club lombard a été accroché par les Galactiques (1-1), mardi à l'occasion de la 4e journée de la Ligue des Champions. Si Karim Benzema a ouvert le score pour la Maison blanche, Ronaldinho a égalisé sur penalty. Ce résultat permet aux deux formations de rester en tête du groupe C devant l'OM.Une question de suprématie et d'honneur. Plus qu'une rencontre de gala, Milan et Madrid avaient une belle opportunité de faire un grand pas vers la qualification en cas de succès. Pour les Madrilènes, il s'agissait évidemment de rendre la monnaie de leur pièce à des Milanais vainqueurs au match aller au Bernabeu (3-2) et par conséquent en partie responsables de leurs maux actuels. Car le succès face à Getafe (2-0), ce week-end, n'a pas totalement rassuré une équipe qui se cherche encore. La première réponse de Manuel Pellegrini vient de la composition de l'équipe avec une nouvelle fois Raul sur le banc, Marcelo en milieu de terrain et une attaque Benzema-Higuain. De fait, les premières minutes semblent donner raison au Chilien. Les Merengue prennent rapidement le jeu à leur compte et commencent leur entraînement de ball-trap avec des frappes de Benzema (6e), Higuain (8e), Diarra (10e), Ramos (13e) puis de nouveau Higuain (14e) et Benzema (20e). Les Espagnols évoluent à leur rythme face à une formation milanaise qui va finir par regretter son manque d'ambition. En effet, Kaka, ancien maître des lieux, part en dribble, il élimine deux adversaires et frappe. Dida ne peut que repousser sur un Benzema qui ne laisse pas l'opportunité d'ouvrir la marque dans un angle fermé (1-0, 29e). En face, les Milanais ne se sont finalement procurés qu'une seule opportunité franche avec un déboulé de Seedorf plein axe, le Néerlandais glisse à droite pour Pato qui manque son face-à-face avec Casillas (24e). Les Rouge et Noir ne mettent cependant que quelques secondes à se remettre dans le droit chemin. En effet, suite à un débordement suivi d'un centre de Zambrotta, Pepe se jette et touche le ballon entre le bras et le tronc. Felix Brych n'hésite pas une seconde et désigne le point de penalty. Ronaldinho ne se fait pas prier pour égaliser (1-1, 35e). Dans la foulée, Pato prend le meilleur sur la défense et marque mais le but est refusé pour une faute peu évidente (37e)... La renaissance de RonaldinhoSi la dernière frappe du premier acte est l'oeuvre de Kaka (41e), le Milan se montre plus consistent à la reprise. Une présence physique qui densifie les contacts ce qui permet aux Italiens de devenir beaucoup plus dangereux. Dans ces conditions, le coup d'oeil de Ronnie fonctionne bien, l'ancien Barcelonais sert parfaitement Pato mais l'attaquant contrôle de la main (55e)... Qu'importe, Ronaldinho est de retour et sert d'un coup franc Ambrosini qui jaillit bien mais reprend le ballon de l'épaule (59e). Quand ce n'est pas Ronaldinho, qui livre un duel intéressant avec Ramos, peut-être un reste des Real-Barça d'un autre temps, c'est Pirlo qui délivre un centre parfait pour Thiago qui ne cadre pas (66e). Le Real manque sensiblement de solution et n'existe que par des frappes de Benzema, Kaka (70e) ou de Marcelo (72e). Pellegrini décide alors de lancer Raul à la place de Higuain (75e). L'habituel capitaine montre de suite sa disponibilité et donne à Marcelo dont la frappe passe à côté (78e). Evidemment, Leonardo ne reste pas sans réagir et lance... Inzaghi, co-recordman de buts en Coupe d'Europe avec Raul avec 68 buts chacun. A peine entré, Pippo est à deux doigts de reprendre un centre de Pato que la défense n'avait pas touché. Mais pour une fois, l'Italien est surpris dans la surface et ne peut reprendre correctement (83e). Dans la minute, le poison milanais prend le meilleur sur la défense mais il ne cadre pas (84e). De l'autre côté, c'est évidemment Raul qui lui répond d'un contrôle-frappe qui oblige Dida à un super arrêt (89e). L'arrêt du Brésilien marque la fin des hostilités entre deux formations qui se partagent toujours la première place du groupe et restent forcément maîtres de leur destin. Mais le duo devra tout de même composer avec une équipe de Marseille qui ne compte qu'un point de retard et qui n'a pas encore dit son dernier mot.