Ligue des champions : quels sont les bons et les mauvais tirages pour le PSG ?

Cristiano Ronaldo face au PSG (1280x640) Gérard JULIEN/AFP
Le Bayern de Müller, le Barça de Messi, le Real de Ronaldo... ou un autre ? © AFP
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DU MEILLEUR AU PIRE - Le PSG va connaître vendredi midi son adversaire pour les quarts de finale de la Ligue des champions. Passage en revue de ses potentiels adversaires.

Vainqueur de Chelsea en huitièmes de finale (2-1, 2-1), le PSG est devenu le premier club français à accéder quatre fois de suite aux quarts de finale de la Ligue des champions. Le voilà désormais tourné - et nous avec lui - vers le tirage au sort du prochain tour.

Tirage au sort le vendredi 18 mars à midi. A la différence de celui des huitièmes de finale, le tirage au sort des quarts sera intégral, à savoir que des clubs qui ont été opposés lors de la phase de poules pourront s'affronter. On pourrait donc assister à des retrouvailles entre le PSG et le Real Madrid, qui étaient dans le même groupe cette saison (0-0 au Parc des Princes, 1-0 pour le Real à Madrid). Ce tirage aura lieu vendredi, à midi.

Quarts de finale les 5/6 et 12/13 avril. Les quarts de finale auront lieu les deux premières semaines d'avril. S'il y avait eu trois semaines d'écart entre les deux matches contre Chelsea, ce ne sera pas le cas cette fois-ci. Les deux quarts sont en effet programmés sur deux semaines consécutives. Pour qui jouera le mercredi 6 avril, il n'y aura même que six jours de battement entre les matches aller et retour. Entre ces deux quarts, le PSG se rendra à Guingamp pour le compte de la 33e journée de Ligue 1.

  • Les bons tirages

Mardi dernier, le club allemand du VfL Wolfsburg s'est qualifié pour les quarts de finale de C1 pour la première fois de son histoire face aux Belges de La Gantoise (3-2, 1-0). Plutôt brillant en Europe (avec une qualification aux dépens de Manchester United lors de la phase de groupes), le club allemand ne pointe qu'à une modeste 8e place en Bundesliga. Non dépourvu de joueurs de talent, comme les internationaux allemands Julian Draxler et André Schürrle, le VfL, qui encaisse plus d'un but par match en moyenne, offre peu de garanties derrière.

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© John MACDOUGALL / AFP

Leader du championnat du Portugal, le Benfica Lisbonne a réussi une belle performance en venant à bout du Zénith Saint-Pétersbourg en huitièmes de finale (1-0, 2-1). Certes, les Aigles disposent d'individualités marquantes, comme l'Argentin Nicolas Gaitan, et de vieux routiers de l'Europe (le Grec Konstantinos Mitroglu), mais dans le cas d'une double confrontation avec le PSG, le club français serait favori.

  • Les "faux" mauvais tirages

Même s'il n'avait pas réussi à lui marquer le moindre but lors de la phase de poules, le PSG avait néanmoins bousculé le Real Madrid, notamment lors du match retour (défaite 1-0 sur une erreur de Kévin Trapp). Retrouver les Merengue ne serait pas une catastrophe en soi. Car, s'il a changé d'entraîneur depuis, Zinédine Zidane remplaçant Rafael Benitez, le Real n'a pas gagné en stabilité, comme l'ont montré ses performances contre l'Atlético de Madrid (0-1) et face à l'AS Rome (2-0).

Faux frère anglais du PSG, puisque possédé comme lui par des capitaux venus du Moyen-Orient, Manchester City n'offre pas cette année les mêmes garanties que le club français. A la lutte pour terminer sur le podium de Premier League, les Citizens, 4èmes à 12 points de Leicester (avec un match en moins), devraient laisser des plumes dans la bataille. Evidemment brillants devant (Agüero, Sterling, David Silva, De Bruyne...), les joueurs de City sont passés à travers de trop de matches cette saison pour apparaître comme un candidat crédible à la victoire finale en C1.

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© GERARD JULIEN / AFP

  • Le "faux" bon tirage

Même s'il a disputé la finale de la Ligue des champions en 2014, contre le Real Madrid, l'Atlético de Madrid ne jouit toujours pas d'une grande cote de popularité, la faute à un jeu qui peut parfois sembler aride. Mais les résultats plaident évidemment pour les hommes de Diego Simeone. Quart de finalistes pour la troisième fois de rang, les Colchoneros sont bien calés à la deuxième place de la Liga, derrière le Barça.

  • Les tirages difficiles

Avant de se lancer dans sa campagne anglaise avec Manchester City, "Pep" Guardiola espère mener le Bayern Munich à la victoire en Ligue des champions. Certes, les Munichois ont déchanté les deux dernières années en demi-finales, face aux deux géants d'Espagne (le Real en 2014 et le Barça en 2015). Certes, ils ont souffert pour se débarrasser de la Juventus Turin en huitièmes de finale (2-2, 4-2 a.p.). Mais ils dégagent une telle force collective qu'il ne ferait pas bon les affronter sur une double confrontation.

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© CHRISTOF STACHE / AFP

La même analyse vaut pour le FC Barcelone, évidemment. Et le PSG a payé pour apprendre, à chaque fois en quarts de finale, en 2012-13 d'abord (2-2, 1-1) puis en 2014-15 surtout (3-1, 2-0). Champions d'Europe en titre, les Blaugrana, qui ont validé définitivement mercredi leur ticket pour les quarts aux dépens d'Arsenal (2-0, 3-1), flirtent cette saison avec le statut de "meilleure équipe du monde", dans la foulée de sa ligne d'attaque "MSN" (Messi-Suarez-Neymar). Un troisième rendez-vous contre le club catalan dès les quarts de finale ne serait évidemment pas une bonne nouvelle pour le PSG.

Les qualifiés pour les quarts de finale :

Atlético de Madrid (ESP)
FC Barcelone (ESP)
Bayern Munich (ALL)
Benfica Lisbonne (POR)
Manchester City (ANG)
PSG
Real Madrid (ESP)
VfL Wolfsburg (ALL)