Les Parisiens contre la violence

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Delphine ALBERT , modifié à
LIGUE 1 - Face à Bordeaux, les joueurs du PSG porteront un brassard dénonçant la violence.

LIGUE 1 - Face à Bordeaux, les joueurs du PSG porteront un brassard dénonçant la violence. Après une série de matches à huis clos qui a pris fin sur la pelouse d'Auxerre lors de la précédente journée, le Paris Saint-Germain retrouve un Parc des Princes de nouveau ouvert au public à l'occasion de la 32e journée de Ligue 1, samedi. Alors que trois associations de supporters de la tribune d'Auteuil ont appelé au boycott du match face à Bordeaux pour protester contre les dernières déclarations de Robin Leproux, le président du PSG, les hommes d'Antoine Kombouaré arboreront eux un brassard contre la violence. On pourra y lire "Un Parc sans violence, indique le club. Un geste somme toute symbolique face à l'ampleur du problème qui gangrène les tribunes de l'antre parisienne depuis plusieurs années. Antoine Kombouaré souhaite pourtant que son équipe travaille à la réhabilitation de l'image du club, lui qui a toutefois été exclu lors de la rencontre Auxerre-PSG après quelques mots jugés déplacés par le corps arbitral. "Je sais qu'aujourd'hui on ne montre pas l'exemple. Les joueurs ont la possibilité de redorer l'image du club. Ils ne le feront qu'en signant de bons résultats en championnat", a confié l'entraîneur parisien en conférence de presse. 123 personnes interdites de stade L'ancien technicien valenciennois, exaspéré par l'atmosphère tendue qui règne autour de la Porte d'Auteuil les jours de match, ne requiert aucune clémence contre les véritables fauteurs de troubles. "Nos voyous qui sont là en train de saccager le club... Ces gens là, il faut qu'ils soient bannis des stades. Je l'ai déjà dit et répété : quand j'arrive au Parc les jours de match et que je vois des escadrons de CRS partout, j'ai l'impression d'être en état de siège. Ce n'est pas normal. Il faut enlever cette image là, et ça passe pour les résultats sur le terrain. Il faut que le stade soit un endroit où il y a la fête, la joie. Mais aussi, bien sûr, des déceptions quand on perd, mais ce ne sont pas des raisons pour tout casser", a déclaré Antoine Kombouaré. Pour la réception des Girondins, 123 personnes ont été interdites de stade avec obligation de pointer pendant le match dans une gendarmerie ou un commissariat, a par ailleurs fait savoir la préfecture de police de Paris dans un communiqué, tandis que le dispositif de sécurité habituel a été spécialement renforcé.