Hymne du Brésil : gare au frisson

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VIDÉO - Le pays organisateur a ouvert le bal jeudi soir contre la Croatie. Avec son hymne, chanté en partie a capella.

Quelques minutes avant le coup d'envoi du match d'ouverture de la Coupe du monde, jeudi soir, à 22 heures, entre le Brésil et la Croatie, l'Hino nacional brasileiro retentira dans l'Arena de Sao Paulo. Un moment intense, puissant et émouvant que vous découvrirez peut-être. Un moment de communion aussi, entre le peuple brésilien et son équipe nationale, malgré les tensions autour de l'argent dépensé pour l'organisation de cette compétition.

Cet épisode symbolique sera sans doute encore plus impressionnant que l'année dernière, lors de la finale de la Coupe des confédérations entre le Brésil et l'Espagne (3-0).

Vous aurez un aperçu ici de l'ampleur du phénomène :

Et pour ceux qui veulent chanter en même temps, voici les paroles de cet hymne écrit par Osório Duque Estrada au début du 20e siècle, avec la traduction en français :

Ouviram do Ipiranga as margens plácidas 
 De um povo heróico o brado retumbante. 
 E o sol da Liberdade, em raios fúlgidos, 
 Brilhou no céu da Pátria nesse instante. 

Se o penhor dessa igualdade 
 Conseguimos conquistar com braço forte, 
 Em teu seio, ó Liberdade, 
 Desafia o nosso peito a própria morte ! 

O Pátria amada,
 Idolatrada 
 Salve, Salve ! 

Brasil, um sonho intenso, um raio vívido.
 De amor e de esperança a terra desce,
 Se em teu formoso céu risonho e límpido 
 A imagem do Cruzeiro resplandece. 

Gigante pela própria natureza, 
 És belo, és forte, impávido colosso, 
 E o teu futuro espelha esta grandeza. 

Terra adorada.
 Entre outras mil, 
 És tu, Brasil.
 O Pátria amada ! 

Dos filhos deste solo és mãe gentil. 
 Pátria amada, 
 Brasil ! 

Deitado eternamente em berço esplêndido, 
 Ao som do mar e a luz do céu profundo, 
 Fulguras, ó Brasil, florão da América, 
 Iluminado ao sol do Novo Mundo !

Do que a terra mais garrida 
 teus risonhos, lindos campos têm mais flores; 
 "Nossos bosques têm mais vida", 
 "Nossa vida" no teu seio "mais amores". 

O Pátria amada, 
 Idolatrada 
 Salve, Salve ! 

Brasil, de amor eterno seja símbolo 
 O lábaro que ostentas estrelado, 
 E diga o verde-louro desta flâmula 
 Paz no futuro e glória no passado. 

Mas, se ergues da justiça a clava forte, 
 Verás que um filho teu não foge à luta, 
 Nem teme, quem te adora, a própria morte. 

Terra adorada 
 Entre outras mil, 
 És tu, Brasil. 
 O Pátria amada ! 

Dos filhos deste solo és mãe gentil. 
 Pátria amada, 
 Brasil !

Et sa traduction en français :

Les rives calmes de l'Ipiranga ont entendu
 L'appel retentissant d'un peuple héroïque.
 Et le soleil de la liberté, de ses rayons fulgurants,
 brilla dans le ciel de la Patrie en cet instant.

Si le garant de cette égalité,
 Nous l'avons conquis par la force de nos bras,
 En ton sein, ô Liberté,
 Notre courage défiera même la mort !

Ô, Patrie bien-aimée,
 Adorée
 Salut, Salut !

Brésil, un rêve intense, un rayon vivifiant,
 D'amour et d'espérance descend sur la terre,
 Si dans ton ciel splendide, souriant et limpide,
 L'image de la Croix du Sud resplendit.

Géant par ta propre nature,
 Tu es beau, tu es fort, intrépide colosse,
 Et ton avenir reflète cette grandeur.
 
 Terre adorée,
 Entre milles autres,
 Tu es Brésil,
 Ô, Patrie bien-aimée !
 
 Des enfants de ce sol, la mère bienveillante,
 Patrie bien-aimée,
 Brésil !

Éternellement étendu dans un berceau splendide,
 Au son de la mer et à la lumière du ciel infini,
 Tu resplendis, ô Brésil, fleuron de l'Amérique,
 Illuminé par le soleil du Nouveau Monde !
 
 Que les terres les plus charmantes,
 Tes beaux champs joyeux ont plus de fleurs.
 "Nos forêts ont plus de vie",
 "Notre vie" en ton sein "plus d'amours".
 
 Ô, Patrie bien-aimée,
 Adorée
 Salut, Salut !
 
 Brésil, d'amour éternel qu'il soit le symbole,
 L'étendard étoilé que tu déploies ostensiblement,
 Que proclame le vert et or de cette flamme :
 Paix pour l'avenir et gloire au passé.
 
 Mais si tu élèves le glaive de la justice,
 Tu ne verras aucun de tes enfant fuir le combat,
 Ni même, celui qui t'adore, craindre la mort !
 
 Terre adorée,
 Entre milles autres,
 Tu es Brésil,
 Ô, Patrie bien-aimée !
 
 Des enfants de ce sol, la mère bienveillante,
 Patrie bien-aimée,
 Brésil !

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