Giroud ou Griezmann ? Griezmann ou Giroud ?

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COMMENT CA VÃO - A moins de deux jours de l’entrée en lice des Bleus, Didier Deschamps hésite encore.

• LE SONDAGE DU JOUR

Depuis le triomphe face à l’Ukraine, accentué par les bons résultats en match de préparation, la France des canapés s’est de nouveau entichée de ses Bleus, tous les sondages le montrent. Mais qu’en pensent les glorieux anciens du maillot tricolore ? L’Equipe leur a posé la question dans son édition de vendredi. Et sur les 30 internationaux interrogés (Amoros, Giresse, Rocheteau, Coupet, Pirès, Battiston…), ils sont 100% à se dire "optimistes" pour l’équipe de France. Associer Benzema à Giroud ? C’est oui à 80%. Quant à la place finale des Bleus, il y a deux écoles : 14 d’entre eux imaginant un quart de finale, et 14 autres voient les Bleus aller jusqu’en demi-finale. L’optimisme est de mise !

• L’HÉSITATION DU JOUR

"Oui bien sûr, je pense mériter d’être titulaire". Olivier Giroud est satisfait de ses matchs de préparation, et on peut le comprendre. Mais l’attaquant d’Arsenal n’est pourtant en rien assuré d’être lancé dès le coup d’envoi dimanche soir. Pour pallier l’absence de Franck Ribéry dans le couloir gauche, Didier Deschamps peut soit installer Karim Benzema avec Olivier Giroud en pointe, soit titulariser Antoine Griezmann (trois buts en préparation) et laisser le goleador du Real Madrid en position d’avant-centre. Deux joueurs, deux options.

Jeudi, lors de l’entraînement, le sélectionneur français a testé les deux hypothèses, et bien malin celui qui pourra annoncer le 11 français de dimanche. Enfin si, le malin, on l’a trouvé : "j’ai l’équipe de départ. Je l’ai depuis un moment." Son nom : Didier Deschamps, bien sûr.

• LE SELFIE DU JOUR

Footballeur, un dur métier… En attendant d’entrer de plein pied dans la compétition, dimanche contre le Honduras, les Français se préparent tranquillement dans leur résidence. Et à voir les photos publiées sur Twitter au bord d’une piscine, le moral est au beau fixe :

• LE PIF PAF DU JOUR

Jeudi soir, le médecin des Bleus a laissé entendre que, parce qu’il était traumatisé par les dizaines de piqûres reçues dans son club du Bayern Munich, l'encadrement de l’équipe de France n'a pas envisagé de soigner les douleurs lombaires de Franck Ribéry par des infiltrations. Dans son viseur, donc : le médecin du Bayern, Hans-Wilhelm Müller-Wohlfahrt, aux méthodes souvent contestées.

Ce dernier lui a répondu vendredi. "Ribéry n'a pas de peur panique des piqures" mais "a seulement refusé le traitement à la cortisone proposé en France", a-t-il lancé. "Le seul fait qu'il (Ribéry, ndlr) soit retourné à Munich après son forfait en équipe de France afin de se faire soigner sans cortisone et sans antidouleurs souligne un peu plus cet état de fait", poursuit le communiqué du médecin, assurant que l'attaquant français "estime qu'une participation au Mondial aurait été possible s'il s'était fait soigner par lui (Müller-Wolfhart)". Ambiance…

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