Trois mois après son contrôle positif à la cocaïne en marge du tournoi de Miami, Richard Gasquet avait rendez-vous lundi à Londres devant la commission antidopage de la fédération internationale de tennis (IFT). En attendant le verdict de l'instance dirigeante, le Français risque deux ans de suspension.Contrairement à l'an dernier, Richard Gasquet n'a pas disputé de huitième de finale au tournoi de Wimbledon. Cette année le joueur français n'avait pas rendez-vous sur le gazon londonien mais devant le tribunal antidopage de la fédération internationale de tennis. Dans un lieu tenu secret pour éviter la cohue des médias, l'ancien numéro 7 mondial devait s'expliquer sur le contrôle positif à la cocaïne qu'il a subi fin mars lors du tournoi de Miami. Cette commission composée de trois experts, un juriste et deux scientifiques, a à présent 14 jours pour se prononcer sur le cas du tricolore qui risque deux ans de suspension en cas d'aveux de prise de cocaïne. Mais Richard Gasquet, qui est pour l'instant suspendu à titre provisoire, semblait, avant même son audition, bien décidé à prouver son innocence comme il l'explique depuis le début de l'affaire.Début juin, le Biterrois avait expliqué sur l'antenne d'Europe 1 avoir porté plainte contre X : "Je me demande comment est-ce possible. Je ne sais pas comment c'est arrivé dans mon corps. C'est pour ça que j'ai décidé de porter plainte pour administration de substance nuisible. Je suis prêt à aller jusqu'au bout car c'est ma vie qui est en jeu."Pour prouver sa bonne foi, l'ancien numéro un français s'est notamment appuyé sur l'analyse capillaire qu'il a effectuée le 7 mai dernier auprès d'un laboratoire privé et qui n'a révélée aucune trace de cocaïne.