Federer tient son rang

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Roger Federer pouvait redouter son affrontement avec Andy Murray après quatre défaites d'affilée concédées face à l'Ecossais. Le n°1 mondial n'a finalement pas tremblé en disposant du joueur britannique en demi-finale du Masters 1000 de Cincinnati en deux sets (6-2, 7-6 (8)). Le Suisse affrontera en finale Novak Djokovic, tombeur de Rafael Nadal (6-1, 6-4).

Roger Federer pouvait redouter son affrontement avec Andy Murray après quatre défaites d'affilée concédées face à l'Ecossais. Le n°1 mondial n'a finalement pas tremblé en disposant du joueur britannique en demi-finale du Masters 1000 de Cincinnati en deux sets (6-2, 7-6 (8)). Le Suisse affrontera en finale Novak Djokovic, tombeur de Rafael Nadal (6-1, 6-4).Roger Federer hausse le ton. Privé de dernier carré la semaine passée par Jo-Wilfried Tsonga à Montréal, le Suisse a rassuré quant à son état de forme à quelques jours de son entrée en lice à New York pour la quatrième levée du Grand Chelem de la saison. Ce samedi, les deux meilleurs joueurs du moment s'affrontaient devant le public de Cincinnati. Vainqueur au Canada dimanche dernier, Andy Murray semblait plus que jamais apte à enchaîner un cinquième succès consécutif face à l'Helvète. Pourtant, dès le début du match, le Suisse affiche sa volonté de faire respecter son rang en prenant à la gorge un Murray que l'on dit très tactique. Il n'en est rien dans le premier set, où le numéro un mondial a pris le jeu à son compte. Faisant constamment reculer le Britannique derrière sa ligne de fond de court, ses 75% de réussite au filet lui permettent de ne jamais être en difficulté sur son service en dépit d'un très faible pourcentage de premières balles (36%). Sa qualité en retour restant intacte, Federer breake à deux reprises pour empocher facilement le premier set (6-2).L'US Open en ligne de mireLe deuxième acte n'a rien à voir. Andy Murray s'élève alors au niveau proposé par son adversaire. Un premier break de l'Helvète est néanmoins vite effacé par le rouquin de Dunblane. Tout se joue finalement au tie-break, au cours duquel le Britannique se procure deux balles de sets. Mais la paternité de Roger n'a pas altéré sa capacité à sortir les bons coups aux bons moments, et le Suisse s'impose finalement 10-8 après 1h30 de jeu, aidé sur la balle de match par la troisième double-faute de l'Ecossais sûrement émoussé physiquement par l'accumulation des matches (7-6). Une fois de plus, Federer aura répondu présent pour s'offrir le droit de disputer la finale face à Novak Djokovic, qui a battu Rafael Nadal quelques heures plus tard (6-1, 6-4). A ce rythme-là, il faudra pour la concurrence batailler ferme pour priver le maître d'une sixième titre à l'US Open, lui dont la dernière défaite à New York remonte au 5 septembre 2003 face à David Nalbandian. Murray demeure un prétendant légitime au sacre sur le court Arthur Ashe. Indéniablement, le nouveau numéro 2 mondial a les armes pour remporter son premier Grand Chelem, lui qui avait échoué l'an passé à New York en chutant en finale face à... Federer.