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Vols dans les églises : «On n’a pas envie que ce contexte un peu dur nous censure», assure l’évêque de Saint-Denis

Europe 1 . 1 min

Dans un contexte où les églises sont de plus en plus vandalisées ou volées, Monseigneur Étienne Guillet, évêque de Saint-Denis, était l'invité d'Europe 1 Matin Week-end. Alors que certains limitent l'accès à leurs églises, cet évêque "n'a pas envie que ce contexte un peu dur nous censure".

Récemment, la cloche de l'église de Bouc-Bel-Air, commune située entre Marseille et Aix-en-Provence, a été volée. Ce délit s'inscrit dans un contexte où les églises sont de plus en plus vandalisées ou volées

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Pour Monseigneur Étienne Guillet, évêque de Saint-Denis et invité d'Europe 1 Matin Week-end, il ne faut pas fermer les églises malgré ces dégradations.

"Cambriolage plus dégradation, égal désir d'ouvrir encore plus nos églises"

"Avec les prêtres de Seine-Saint-Denis, on a eu quelques vols", qui ont "provoqué quelque chose de bizarre", explique l'évêque. "Cambriolage plus dégradation, égal désir d'ouvrir encore plus nos églises, c'est étrange", concède-t-il.

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Monseigneur Étienne Guillet assure qu'ils n'ont "pas envie que ce contexte un peu dur" les "censure". Pour lui, "ça vaut encore la peine" d'ouvrir les églises au maximum.

"Si les chrétiens ont peur, ce n'est plus possible", poursuit-il. L'évêque estime que "les voleurs et ceux qui vandalisent parfois les églises auraient le dernier mot si ça nous censurait".

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Monseigneur Étienne Guillet salue également les actions des "services de l'État" contre le vandalisme dans les églises, affirmant être "le témoin d'une très belle collaboration" avec eux. Il y a "une efficacité en Seine-Saint-Denis des services de l'État, des services de police, du procureur, pour que très vite les choses soient faites", se réjouit-il.