«Comme si je m'étais libérée de chaînes» : le retour en grâce de la confession chez les jeunes catholiques

De plus en plus de jeunes catholiques retrouvent la confession, cherchant la paix et le pardon en période de crise. Entre introspection personnelle et des nouveaux pratiquants, les demandes explosent. Deux prêtres de Pontivy confie à Europe 1 en comptent 50 par semaine. Les jeunes catholiques renouent avec le confessionnal pour exprimer des regrets, pour reconnaître des péchés. 

"C'est très particulier comme sentiment"

À l'instar de Pauline qui s'est confessée comme elle s'impose de le faire chaque trimestre depuis deux ans : "Je fais une introspection pour me demander ce que j'ai mal fait durant ces derniers mois. Ensuite, je les note et ensuite, je me rends au créneau de confession. Franchement, c'est très particulier comme sentiment parce que c'est vraiment à travers le prêtre qui nous pardonne nos péchés. C'est très fort, ça m'est arrivé aussi de pleurer. Ensuite, je me sens vraiment super bien, comme si je m'étais libérée de chaînes".

Une démarche bien différente chez ces jeunes, dans la nouvelle génération des moins de 14 ans "qui commence ou recommence à pratiquer", remarque David Chenay et Thomas Weber, prêtres dans le Morbihan. "Ce qui m'a le plus marqué, c'est la première démarche que certains commencent. Directement, ils semblent avoir fait des recherches sur les réseaux sociaux. Oui, il y a beaucoup plus de demandes et l'Église en tant que communauté, en tant que prêtres, sert d'instrument pour pouvoir recommencer un dialogue ou commencer un chemin de pardon en commençant pour beaucoup à se pardonner soi-même", confient-ils. Ces prêtres de Pontivy dénombrent 50 demandes de confession chaque semaine.