Violents incidents au passage de bus de supporteurs marseillais sur l'A47

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avec AFP // Crédit photo : Christof STACHE / AFP
Huit bus de supporteurs marseillais ont été pris pour cible dans la nuit de samedi à dimanche. Des "projectiles lourds" ont été lancés et ils se sont arrêtés au milieu de l'autoroute A47. Les forces de l'ordre n'ont procédé à aucune interpellation pour le moment. Le parquet de Saint-Étienne a annoncé avoir ouvert deux enquêtes. 

Huit bus de supporteurs marseillais ont été visés dans la nuit de samedi à dimanche par des "projectiles lourds" et se sont arrêtés au milieu de l'autoroute A47 où certains de leurs passagers ont blessé un automobiliste, a annoncé la préfecture de la Loire.

Des "projectiles lourds" ont "vraisemblablement" été lancés sur les véhicules

Ces "graves incidents" ont eu lieu vers 01H30 à hauteur de Saint-Étienne, alors que les huit bus rentraient à Marseille après la victoire de l'OM sur Clermont (5-1), précise la préfecture dans un communiqué. Des "projectiles lourds" ont "vraisemblablement" été lancés sur les véhicules depuis un pont surplombant l'autoroute, ajoute-t-elle. "Des supporters marseillais seraient alors sortis des bus et auraient dégradé notamment un véhicule, blessant son conducteur, avant de repartir".

Cet automobiliste a été blessé au visage et transporté par les pompiers au CHU de Saint-Etienne, ont précisé des sources policières, qui ont rapporté qu'un "grand nombre" de supporteurs étaient descendus des bus, certains armés de battes de baseball. À leur arrivée, les forces de l'ordre ont trouvé des morceaux de moellons, des mortiers et des débris de vitres, mais les autocars étaient repartis.

 

Les policiers les ont rattrapés plus loin, ont effectué des relevés d'identité, mais n'ont pas procédé à des interpellations à ce stade, selon une autre source policière. Le parquet de Saint-Etienne a indiqué à l'AFP avoir ouvert deux enquêtes distinctes, une pour violence avec armes en réunion avec préméditation, concernant les jets de projectiles, l'autre pour dégradation en réunion avec armes, pour les représailles.

Dans son communiqué, le préfet de la loire, Alexandre Rochatte "déplore et condamne avec la plus grande fermeté les violences et dégradations (...) inacceptables" qui "auraient pu avoir des conséquences dramatiques".