Les masques seront disponibles dans les grandes surfaces, la vente demeurera encadrée. 2:46
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Antoine Cuny-Le Callet , modifié à
Les grandes enseignes vont pouvoir vendre des masques dès le 4 mai. Invité d'Europe 1 mercredi, le délégué général de la fédération du commerce et de la distribution Jacques Creyssel a assuré que leur vente serait encadrée.
INTERVIEW

La question de la distribution de masques était l'un des points centraux du plan de déconfinement dévoilé mardi par le Premier ministre Edouard Philippe. En accord avec les autorités, les grandes enseignes seront bientôt autorisées à organiser leur vente.

Jacques Creyssel, délégué général de la fédération du commerce et de la distribution, a tenu à préciser, mercredi au micro d'Europe 1, que leur prix serait limité et leur vente encadrée, "de manière à ce que ça se fasse de façon ordonnée". "Il y aura des systèmes de pré-réservation et des guichets dédiés", assure-t-il. 

"Les magasins seront progressivement alimentés"

"Dès la semaine prochaine, les magasins seront progressivement alimentés. En masque à usage unique, d'abord, puis avec des masques en tissu, lavables et réutilisables", annonce Jacques Creyssel. Les stocks de ce produit crucial dans la lutte contre le coronavirus devraient progressivement augmenter, au fur et à mesure des livraisons.

Anticipant une ruée des consommateurs vers ces masques, les grandes surfaces ne les placeront pas dans les rayons. "Il y aura des systèmes de pré-réservation, [...] et des guichets dédiés." Dans un premier temps, les masques seront contingentés : chaque personne pourra acheter deux masques en tissu et environ dix masques à usage unique par semaine.

Le prix des masques est lui-aussi encadré. Jacques Creyssel évoque les chiffres de "moins d'un euro" pour les masques à usage unique et "entre deux et trois euros" pour ceux en tissus, sachant que ces derniers peuvent être utilisés "cinq à vingt fois". Pas question de faire des "marges importantes", précise-t-il : "Nous sommes, là aussi, dans une mission de service public comme on l'est depuis le début de la crise pour l'approvisionnement alimentaire des Français."