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Vendin-le-Vieil : qui est Ouaihid Ben Faïza, ce prisonnier qui a obtenu une permission de sortir de la prison de haute-sécurité

Yanis Darras - Mis à jour le . 1 min
Après deux mois de travaux, la prison de haute-sécurité de Vendin-le-Vieil s'apprête à recevoir ses nouveaux occupants
Après deux mois de travaux, la prison de haute-sécurité de Vendin-le-Vieil s'apprête à recevoir ses nouveaux occupants AFP / © Michel Euler / POOL / AFP

Un homme incarcéré dans la prison de haute sécurité de Vendi-le-Vieil, près de Lens, a obtenu une permission de sortir dans le cadre d'un rendez-vous professionnel. Mais qui est-il ? Europe 1 fait le point sur le profil de ce prisonnier, présenté comme l'un des barons de la drogue de La Courneuve.

La décision a de quoi surprendre. Ouaihid Ben Faïza, 52 ans, actuellement emprisonné dans la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais, a eu la permission de sortir de sa cellule ce lundi pour se rendre à Lyon, à plusieurs centaines de kilomètres de la prison, pour un entretien professionnel.

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La décision est d'autant plus surprenante que cette sortie se fera sans escorte policière, car cela ne fait pas parti du cadre habituel lors d'une permission de sortie d'employeur, précise une source policière. Le quinquagénaire sera uniquement pris en charge par son épouse. Pourtant, le profil de Ouaihid Ben Faïza a de quoi inquiéter. Considéré comme l'un des barons de la drogue de la ville de La Courneuve, en Seine-Saint-Denis, l'homme a été condamné en 2012 à huit ans de prison pour avoir organisé un trafic de cannabis entre la France et les Pays-Bas. 

Une évasion en 2014

Mais, deux ans après le début de son incarcération, le prisonnier à l'aide de plusieurs complices, s'est évadé de prison, alors qu'il était escorté depuis l'établissement de Villepinte vers l'hôpital, où il devait réaliser des examens. La chasse à l'homme durera alors deux semaines, avant qu'Ouaihid Ben Faïza ne soit retrouvé dans une planque au Blanc-Mesnil, en Seine-Saint-Denis. Après cette tentative, l'homme est désormais libérable uniquement en 2029. 

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Interrogé sur la question, l'entourage du ministre de l'Intérieur Laurent Nunez a indiqué qu'un "dispositif" a été mis en place toute la journée pour tenter de parer à toute évasion. Sa permission de sortir, accordée par un juge d'application des peines malgré un avis défavorable du parquet de Béthune et confirmée par la chambre d'application des peines de la cour d'appel de Douai, court jusqu'à 21 heures.