Pendant l'été, la police organise des journées de prévention à la circulation en moto

Piste de la sécurité routière
La police nationale supervise chaque été une tournée de sensibilisation aux dangers de la conduite en moto. © Charles Guyard pour Europe 1
  • Copié
Charles Guyard , modifié à
Chaque été, la police nationale organise une tournée de sensibilisation aux dangers de la pratique de la moto. Cette formation s'adresse tout particulièrement aux jeunes, premières victimes des accidents de deux roues selon les chiffres de la Sécurité routière. Europe 1 a suivi l'une de ces sessions à la Tranche-sur-Mer, en Vendée.
REPORTAGE

En 2019, 749 personnes sont décédées sur des deux-roues en France. Ce bilan est d’autant plus désolant qu’il est souvent la conséquence d’une méconnaissance des règles de sécurité les plus élémentaires ou de comportements inconscients. Pour y remédier, chaque été, la police nationale organise la "la piste CRS/Assurance Prévention", une tournée financée par les assureurs français, et qui vise à sensibiliser à la pratique de la moto, et surtout à ses dangers.

Les 14-24 ans sont la cible de cette initiative, car ce sont eux qui payent le plus lourd tribut face à cette hécatombe. "Ce sont des conduites dangereuses : sous stupéfiant, avec alcoolémie, entre les files ou entre les véhicules", relève Bernard Fabre, motard CRS et le responsable adjoint de la piste.

Apprendre à maîtriser son véhicule

Clément, 14 ans, a choisi de consacrer une journée de ses vacances à la Tranche-sur-Mer, en Vendée, à cette formation. S’il est déjà monté une fois sur un scooter, il s’apprête désormais à tester une 125 cm3, qui exige notamment de changer les vitesses. "Je n’arrive pas encore à prendre en main le redémarrage avec l’embrayage, mais ça va venir au fil de l’exercice", assure le jeune homme.

motopiste

Après un essai au guidon d’une moto stabilisée sur un rouleau, l’adolescent s’élance sur la piste, d’abord avec un instructeur derrière lui, puis seul. Au bout d’une demi-heure, le jeune homme est conquis. "C’était hyper bien ! Même si j’ai encore du mal à freiner, cela ne me décourage pas."