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Pierre Herbulot, édité par Ugo Pascolo
Alors que le réveillon approche à grands pas, les pâtissiers s'affairent pour préparer les dernières bûches qui trôneront sur les tables des Français. Un véritable "marathon" qu'a pu suivre Europe 1 en visitant le laboratoire de Philippe Conticini, situé en banlieue parisienne.
REPORTAGE

Coronavirus ou pas, comme chaque année à trois jours de Noël, les Français sont en train de finir leurs préparatifs pour leur réveillon. Parmi ces derniers, un dessert qui fait figure d'incontournable pour enchaîner après le chapon aux marrons : la bûche. Pour satisfaire cette demande, les pâtissiers travaillent d'arrache-pied. C'est notamment le cas dans le laboratoire de Philippe Conticini, en banlieue parisienne, qu'a pu visiter Europe 1.

"Il ne faut pas se louper"

Ici, c'est une douzaine de pâtissiers qui s'affairent pour façonner les quatre modèles de bûches de la maison Conticini. Et il y a de quoi faire, puisque c'est plusieurs milliers de gâteaux qu'il faut produire d'ici au réveillon. "Ce n'est pas de la dînette, on fait des grosses productions", explique Julien Bispo, responsable recherche et développement qui vaporise quelques bouchées exotiques d'un glaçage brillant. "C'est vraiment un marathon pour nous à Noël. Il ne faut pas se louper, on doit faire plaisir aux gens et on n'a pas le droit de les décevoir."

Y mettre de l'émotion

D'autant que faire de bons gâteaux ne suffit pas pour Philippe Conticini, propriétaire de cinq pâtisseries à Paris, Londres et Tokyo. "Ce n'est pas juste faire une bûche au chocolat, il faut vraiment y mettre l'émotion que j'ai envie de ressentir. Je ne dis pas que j'y arrive à chaque fois, mais c'est ce que j'essaye de faire." Notamment avec sa bûche au chocolat, "un gros câlin chocolaté", celle jasmin cassis, "fruitée à mort", ou la Yuzu Kumquat "très douce et très agréable". 

Pour fabriquer toutes ces émotions, les équipes de Philippe Conticini vont travailler quasiment nuit et jour.