«Tout le monde le connaît» : le Monopoly fête ses 90 ans et séduit toujours autant les joueurs
Le Monopoly poursuit son succès. Crée en 1935, le jeu de plateau qui consiste à acheter le plus de propriétés possibles et ruiner ses adversaires, séduit encore les petits et les grands. Dans les bars à jeux parisiens, il reste même la star des parties entre amis.
Devenir riche grâce à l'immobilier en jouant avec des dés : c'est le succès qui fonde le Monopoly depuis 90 ans. Une institution dans le monde des jeux de société qui séduits petits et grands. Dans les bars à jeux, le Monopoly est la star.
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Un jeu remplit de souvenir
Sur la table du bar à jeux les dés sont lancés, les billets de banque distribués et le choix du pion est fait pour Yohann. Il est venu dans ce bar avec son association de passionnés de jeux de société. "Évidemment que j'achète avenue de Neuilly", plaisante-t-il en tombant sur la case. Le chapeau métallique navigue entre les artères parisiennes jusqu'au retour à la dure réalité. "Tu vas payer des impôts", plaisante un autre joueur.
Dans ce bar à jeux de Paris, la clientèle est particulièrement jeune. Arnaud a 23 ans. Pour lui, le Monopoly est comme un retour en enfance. "Ça me rappelle la campagne, chez mes grands-parents, quand on faisait des parties entre frères et sœurs et cousins. J'avais encore le vieux Monopoly de mon père, donc je jouais avec des francs… c’était un peu particulier", explique-t-il au micro d'Europe 1.
Le succès se poursuit
Malgré les 600 boîtes de jeux de société disponibles sur les étagères, Owen, manager de l'établissement "Les Mauvais Joueurs", situé dans le quartier de Bastille, l'a remarqué : le Monopoly a toujours la cote. "Les jeunes adultes, souvent en fin de soirée, viennent finir la soirée sur un Monopoly, histoire de jouer avec quelque chose qu’on connaît. C’est justement ça qui est fort, c’est que tout le monde connaît le Monopoly", insiste-t-il.
Pour continuer à dépoussiérer son image, le Monopoly se décline désormais en jeu sur téléphone. Déjà 150 millions de téléchargements, mais cela reste bien loin des 400 millions de boîtes vendues en 90 ans d’existence.
