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SNCF : la concurrence en ordre de marche sur la grande vitesse avec Velvet

Aurélien Fleurot - Mis à jour le . 1 min

Dans le but de concurrencer la SNCF, la compagnie Velvet, dont le projet a été officialisé cette semaine, proposera des trains à grande vitesse sur plusieurs axes de l'ouest du pays partir de 2028. Pour ça, douze rames ont été commandées à Alstom, les mêmes que pour le futur TGV M de la SNCF.

La SNCF attire toujours plus de voyageurs, pendant que la concurrence se prépare très sérieusement. Au total, plus d'1,3 million de voyageurs sont attendus dans les TGV pour ce premier week-end de départs en vacances d'été. 2.400 trains à grande vitesse seront en circulation.

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Le train attire de plus en plus et la SNCF vient d'annoncer avoir déjà vendu 12 millions de billets pour juillet et août. Autre annonce marquante de la semaine, l'officialisation d'un nouveau projet, la compagnie Velvet, qui va proposer des trains à grande vitesse sur plusieurs axes de l'ouest du pays. Ce projet sérieux, qui avance vite, prouve que d'ici quelques étés, les Français auront le choix entre plusieurs compagnies ferroviaires.

12 rames commandées à Alstom

Proxima était le nom de code, Velvet sera la nouvelle compagnie. Cette dernière proposera à partir de 2028 des trains à grande vitesse entre Paris et Bordeaux puis progressivement vers Nantes, Rennes et Angers. Douze rames ont été commandées à Alstom, les mêmes que pour le futur TGV M de la SNCF. Pour ça, l'entreprise a réussi à lever 1 milliard d'euros, portée par la solide expérience dans le ferroviaire de ses deux cofondateurs, l'anglais Tim Jackson et l'ancienne patronne de SNCF Voyages, Rachel Picard.

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Cela prend du temps, mais la concurrence prend forme et les voyageurs pourront bientôt en profiter estime Julien Joly, expert des transports au cabinet Wavestone. "Si l'on se projette en 2028, il y a deux opérateurs privés dont les projets sont solides, donc Velvet et aussi Le Train, qui proposera également des dessertes dans l'Ouest du pays. Après, si l'on regarde le nombre de places, ce sera assez limité sur les nouvelles compagnies privées comparativement à la SNCF", précise-t-il.

Mais, selon lui, "la concurrence offre de nouvelles alternatives, des horaires supplémentaires pour les voyageurs et plus de chances de trouver une place à petit prix". Avec les Espagnols de la RENFE, les Italiens de Trenitalia, qui desservent désormais Marseille et peut-être les Allemands de FlixTrain, choisir son billet de train ressemblera de plus en plus à acheter un billet d'avion.