Blocages de VTC : six personnes en garde à vue après des altercations à Paris

Les chauffeurs grévistes s'opposent à ceux qui ne rejoignent pas le mouvement.
Les chauffeurs grévistes s'opposent à ceux qui ne rejoignent pas le mouvement. © GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
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avec AFP , modifié à
Des altercations entre chauffeurs grévistes et non-grévistes, mais aussi avec les forces de l'ordre, avaient éclaté dans la nuit de vendredi à samedi.

Six personnes ont été placées en garde à vue, samedi, dans différents commissariats parisiens, à la suite d'altercations entre chauffeurs de VTC et policiers la nuit précédente, a-t-on appris de source judiciaire. Il s'agit de quatre chauffeurs de VTC et de deux passagers.

Un policier percuté et une rixe entre chauffeurs. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'un des chauffeurs aurait percuté un policier, le blessant à un genou. Par ailleurs, une rixe aurait éclaté entre trois chauffeurs, deux grévistes et un non-grévistes, alors que ce-dernier tentait de prendre une cliente. Les incidents ont notamment eu lieu sur les Grands boulevards, dans le XVe arrondissement et Porte Maillot, avec des "jets de farine" signalés. Plus tôt dans la matinée, des sources policières avaient fait état de sept chauffeurs de VTC interpellés, six grévistes et un non-gréviste. 

Une situation tendue. La situation est tendue depuis plusieurs jours dans le secteur des VTC, les chauffeurs de "voitures de transport avec chauffeur" étant engagés dans un bras de fer avec les plateformes de réservation et les autorités publiques. Vendredi soir, la plateforme américaine Uber a annoncé avoir accepté de rencontrer tous les chauffeurs de VTC après une "trêve" des blocages de 24 heures décidée par les manifestants et une injonction du gouvernement à négocier. Mais samedi, plusieurs représentants syndicaux de chauffeurs de VTC ont appelé à de nouvelles actions, estimant qu'Uber se "moquait" d'eux et ne cherchait qu'à gagner du temps.