Le Conseil national de la sécurité routière souhaite réserver les trottoirs aux piétons (Illustration). 1:35
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avec AFP
"Parce qu'aujourd'hui le trottoir, c'est ce qu'il reste quand on a pris de la place pour la voiture, pour le stationnement, pour les cyclistes, quand on a pris de la place pour tout", a déclaré Geneviève Laferrère, représentante de la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB) au CNSR, qui défend cette recommandation.

"Cela fait longtemps qu'on demande une définition du trottoir", a déclaré à l'AFP Geneviève Laferrère, représentante de la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB) au CNSR, qui défend cette recommandation. "Parce qu'aujourd'hui le trottoir, c'est ce qu'il reste quand on a pris de la place pour la voiture, pour le stationnement, pour les cyclistes, quand on a pris de la place pour tout", a-t-elle ajouté, estimant qu'il "reste très peu pour les piétons" et que les trottoirs "ne sont plus un endroit convivial".

15.000 trottinettes en libre-service

Selon elle, "les trottinettes ont aggravé le problème (...) notamment celles en libre-service stationnées sur le trottoir quand elles sont en attente d'un nouvel usager". Cette recommandation intervient alors que la ville de Paris, où 15.000 trottinettes sont disponibles en libre-service, s'interroge sur leur "rapport coût/bénéfices" et leur "coût environnemental", selon les mots la semaine dernière de David Belliard, l'adjoint aux mobilités et à la voirie.

 

Les 15.000 trottinettes parisiennes vont ainsi être équipées d'une plaque d'immatriculation sur le pare-boue arrière, comme à Grenoble ou en Allemagne, afin d'aider la police à mieux verbaliser les infractions. Le CSNR est présidé depuis 2017 par Yves Goasdoué, maire de Flers (Orne). La déléguée interministérielle à la sécurité routière, Florence Guillaume, sera présente lundi à la séance plénière du Conseil et doit commenter les recommandations adoptées.