Réseaux sociaux, ADN... Ces précautions à prendre en cas de home-jacking
Face au phénomène des home-jackings, les autorités appellent à la plus grande prudence. Si les célébrités étaient particulièrement visées ces derniers mois, les touristes sont désormais aussi dans le viseur des cambrioleurs, notamment grâce à l'imprudence de certaines victimes sur les réseaux sociaux.
Les home-jackings sont de plus ne plus nombreux en France. Ces cambriolages ultra-violents et au cours desquels les propriétaires sont violentés ou séquestrés, font la Une des médias ces derniers mois. Plusieurs stars en ont été victimes. Mais les touristes sont aussi de plus en plus ciblés.
Deux types de cambrioleurs
Au total, on dénombrait près de 515 home-jackings en 2023 et 550 en 2024, soit une augmentation de 7% en un an. Problème, le chiffre pourrait encore grimper cette année. "On est à peu près à 250 home-jackings recensés, sachant qu'on est seulement à la moitié de l'année. On a de l'augmentation tout simplement ou à cause des réseaux sociaux. On a beaucoup de personnes qui, sur leur profil, vont mettre leurs dates de vacances, qui vont montrer leur intérieur. Ça permet vraiment aux cambrioleurs de pouvoir estimer ce qu'il y a l'intérieur du logement", explique au micro d'Europe 1 Sandy Bregeon, déléguée syndicale chez Police Alliance nationale.
Ces cambrioleurs se divisent en deux catégories selon elle : des jeunes de moins de 20 ans, sous alcool et produits stupéfiants, et de l'autre côté, des quadragénaires en bande organisée qui font un gros travail en amont pour planifier le home-jacking. Tous sont armés et prêts à tout, alerte la policière.
Ne pas toucher la scène de crime
"Ce que nous on conseille, c'est avant tout de rester calme, de donner, d'écouter ce que les voleurs veulent. Et une fois que les voleurs sont partis, il faut tout de suite faire le 17 et ne surtout pas toucher à quelque chose. On peut avoir de l'ADN un peu partout" comme ça, conclut-elle.
Grâce à l'analyse de l'ADN et des réseaux sociaux, la police revendique un taux d'élucidation des home-jackings de 70% en France.