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Rentrée scolaire : comment les collèges s’organisent face à l’interdiction du portable

Laura Lego . 1 min

C’est la rentrée pour 12 millions d’élèves et une nouveauté s’impose : le portable est désormais interdit à l’école primaire et au collège. Entre casiers, boîtes de stockage et pochettes anti-ondes, les établissements testent différentes solutions, mais tous ne peuvent pas suivre financièrement.

C’est une rentrée qui n'est pas tout à fait comme les autres pour les collégiens et les élèves d'école primaire. La grande nouveauté de cette année : l’interdiction du téléphone portable dans les établissements. Une mesure qui vise à réduire les distractions en classe, mais qui soulève aussi de nombreuses questions pratiques pour les familles comme pour les équipes éducatives.

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Dans certains collèges, des casiers ou des boîtes collectives sont mis en place dès le matin pour recueillir les appareils. D’autres établissements innovent avec des dispositifs plus techniques. Au collège Marie-Curie de Tournon-sur-Rhône, en Ardèche, chaque élève reçoit une pochette anti-ondes.

Toutes les collectivités ne peuvent pas mettre la main à la poche

"Les élèves glissent leur téléphone éteint à l’entrée. Lorsqu’ils quittent le collège, ils passent devant une borne magnétique pour désactiver la pochette et récupérer leur appareil", a expliqué Michael Vido, ancien principal de l'établissement. Ce système a toutefois un coût : environ 10.000 euros pour équiper les 800 élèves, partiellement financés par le département.

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Mais toutes les collectivités ne peuvent pas mettre la main à la poche. "Mettre de l’argent dans des dispositifs de stockage de téléphones portables, pour certains établissements, notamment les plus petits, ça peut être très compliqué. Sans oublier la question de la surveillance. Quels personnels mobiliser ?", s’interroge Romain Bertrand, principal du collège Claude-Debussy, dans l’Yonne. En réalité, seulement une centaine de collèges sur 7.000 seraient prêts à appliquer dès cette rentrée le dispositif de stockage.