Refus d’obtempérer : «On a l’impression que rien ne change, elles sont où les mesures ? On ne fait rien», lâche Sébastien Lignier
Alors qu'un nouveau refus d'obtempérer a fait une victime samedi, Sébastien Lignier assure que face à ce phénomène, "on ne fait rien". Il pointe également que d'autres pays, comme la Grande-Bretagne ou les Etats-Unis, ont pris des mesures, mais pas la France. Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.
Un nouveau drame. Samedi, peu avant 5h du mat, un étudiant de 19 ans a été percuté par un chauffard qui fuyait les forces de l'ordre. Un nouveau refus d'obtempérer, et un phénomène "qui explose depuis 10 ans", rappelle dans Eliot Deval et vous Sébastien Lignier, chef du service politique de Valeurs Actuelles.
"On est à environ 25.000 refus d'obtempérer par an, soit environ 70 par jour. [...] Et on a l'impression que rien ne change jamais en fait. Elle est où la loi du ministère de l'Intérieur pour essayer de restreindre ces refus d'obtempérer ? Pour essayer de donner plus de consignes aux policiers, pour interpeller plus violemment ? Elles sont où les mesures, comme on le voit en Grande-Bretagne, pour pousser notamment les deux roues ? Elles sont où les mesures, comme on voit en ce moment aux Etats-Unis, où ils ont créé une espèce de grappin pour arrêter immédiatement les voitures ? Ça marche, ça crée des résultats hallucinants, notamment dans certains états, je pense à la Géorgie."
"Il y a des pays qui tentent de trouver des solutions à des problèmes. Nous, on ne fait rien", lâche encore Sébastien Lignier. Alors oui, on a des responsables politiques, on a des ministres qui disent c'est scandaleux, il y a trop de refus d'obtempérer, c'est le laxisme judiciaire, c'est l'ensauvagement.... On est d'accord, mais ça c'est un constat. Mais où est la solution ?"