Publicité
Publicité

Rassemblement contre l'A69 : débordements, sabotages, violences... Le renseignement craint les actions de l'ultragauche

William Molinié - Mis à jour le . 1 min

Ce week-end, afin de s'opposer au chantier de l'A69, des milliers d'opposants au projet d'autoroute se sont donnés rendez-vous au château de Scopont, à la frontière des départements du Tarn et de la Haute-Garonne. Un rassemblement qui inquiète les autorités, craignant des débordements, des sabotages et des violences.

Un week-end sous haute tension s’annonce le long du chantier de l’A69. Des milliers d'opposants au projet d'autoroute se sont donnés rendez-vous au château de Scopont, à la frontière des départements du Tarn et de la Haute-Garonne. Les premiers manifestants sont attendus dans l’après-midi. Face à cela, les gendarmes craignent des débordements, des sabotages et des violences.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Le renseignement prévoit entre 1.500 et 2.000 manifestants sur le site

L’opération est suivie de très près depuis plusieurs semaines par le renseignement territorial. Les gendarmes ont même envoyé des agents supplémentaires pour renforcer le dispositif en amont de cette manifestation qui a été interdite. Objectif, avoir la meilleure photographie possible des risques.

Le renseignement prévoit entre 1.500 et 2.000 manifestants sur le site, principalement des militants écologistes. Plusieurs centaines d’éléments violents et radicaux sont attendus. Toute la question est de savoir s’ils quitteront leur camp de base, un château du 16e siècle situé à proximité du tracé.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Des entreprises dans le viseur des activistes ?

Cette sortie de route aurait comme issue le sabotage des installations du chantier de l’A69. Selon les informations d’Europe 1, une dizaine d’unités de forces mobiles, gendarmes mobiles et CRS, sont prévues pour éviter ce scénario. Les gendarmes redoutent aussi des actions isolées, clandestines, visant des entreprises qui interviennent sur le chantier.

L’année dernière, malgré l’interdiction de manifester, plusieurs centaines d’activistes avaient rejoint le lieu des travaux. Des affrontements avaient alors éclaté avec les forces de l’ordre.