Gérald Darmanin le dit lui-même : "les Frères musulmans sont sur le point de franchir un point de bascule" en France. Un mode opératoire : pénétrer les administrations en incitant leurs membres à passer les concours de la fonction publique, défendre des revendications religieuses dans les entreprises, donner des consignes de vote ou encore faire pression sur les maires via des associations.
Une source au renseignement intérieur (DGSI), explique : "leur seul objectif est d’instaurer un califat mondial". En clair, tout est bon pour faire la promotion de l'islam et essayer de rendre la France, charia compatible.
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Une stratégie politique claire
À chaque fois, une stratégie insidieuse. Celle des petits pas, en se lovant dans toutes les strates de la société, d’abord avec un discours lisse et toujours dans le respect de la loi. Les Frères musulmans s’adaptent en permanence, mais pratiquent un double discours en réalité très politique. La victimisation permanente autour de trois concepts : le racisme d’État, l’islamophobie et les violences policières.
Le problème, c'est que l’État ne peut pas faire grand-chose. La DGSI ne peut utiliser que le cadre juridique de la lutte contre les ingérences étrangères et l’atteinte aux intérêts de la Nation pour les surveiller. Face à une organisation pas vraiment structurée et sans véritable chef, les limiers du renseignement n’ont d’autre choix que de regarder les flux financiers, venus notamment du Koweït.