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Polémique autour de l’affiche du film «Sacré Cœur» interdite : «On l’a pas vu venir», lâche Steven Gunnell, le réalisateur

Ugo Pascolo . 1 min

Invité de "Christine Kelly et vous", Steven Gunnell, réalisateur avec son épouse Sabrina du film "Sacré Cœur", revient sur la polémique autour de l'affiche de son film. Un "tapage" que lui et sa femme n'ont pas "vu venir". Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.

Steven Gunnell l'avoue sans problème au micro de Christine Kelly et vous. Quand on lui pose la question autour de la polémique de l'affiche de son film, sa réponse fuse : "On l'a pas vu venir". Docu-fiction dont Europe 1 est partenaire, Sacré Coeur revient sur les apparitions de Jésus à Sainte Marie-Marguerite Alacoque dans la commune de Paray-le-Monial, il y a 350 ans.

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Mais à la veille de sa sortie dans 180 salles, le couperet tombe. MediaTransports, la régie publicitaire de la SNCF et de la RATP pose son veto face à l'affiche du film. "Une telle campagne revêt un caractère confessionnel et prosélyte incompatible avec le service de neutralité du service public qui lie nos opérateurs", explique-t-elle. 

"On a été très impressionné"

"On a été très impressionné par ce tapage, cette polémique qui nous a complètement pété à la tronche. Ça nous est tombé dessus avant-hier", explique au micro d'Europe 1 Steven Gunnell. "Tous les médias s'en sont emparés de toutes les chaînes. On ne le maîtrise pas, on ne le comprend pas, on ne la pas vu venir".

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Quant à savoir ce que traduit cette décision, le réalisateur botte en touche. "Je ne sais pas grand-chose si ce n'est de dire qu'à notre petit niveau, on ne pouvait pas répondre financièrement aux devis. On était prêts à nous aider, même, pour éventuellement faire une petite campagne, histoire de marquer le coup, [...] mais on nous a dit non. Et on n'a pas compris pourquoi et si ce n'est pour la neutralité, la laïcité etc..."

Mais derrière ces arguments, Steven Gunnell semble percevoir une autre raison : "je pense qu'ils ont eu peur certainement de représailles que ça pouvait susciter ici et là".