Pascal Praud et vous - Crise agricole, Sylvie Vartan... Le best-of de la semaine du 29 janvier

Pascal Praud
L'émission "Pascal Praud et vous" est à écouter tous les jours de 11 heures à 13 heures sur Europe 1. © Europe 1
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Alexandre Dalifard
Exploitants, syndicats, auditeurs... Ils ont été nombreux à s'exprimer dans l'émission "Pascal Praud et vous", tous les jours de 11 heures à 13 heures sur Europe 1, durant la semaine du 29 janvier. Face à la colère des agriculteurs, ils ont souhaité raconter les difficultés rencontrées dans leur métier. Réécoutez les extraits. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.

Une semaine décisive pour les agriculteurs. Depuis maintenant une vingtaine de jours, la crise agricole a pris de l'ampleur en France et en Europe. Le mouvement des manifestants s'est intensifié avant de s'estomper après les annonces de Gabriel Attal, jeudi, en réponse à leur colère. Durant cette semaine du 29 janvier, ils ont été nombreux à réagir à cette actualité au micro de Pascal Praud et vous. Exploitants, syndicalistes, auditeurs, ils ont tous souhaité raconter leur expérience sur Europe 1. (Re)découvrez les moments forts de cette semaine d'actualité.

Lundi : «On veut travailler et gagner notre vie», lance un éleveur de chèvres depuis un convoi

En début de semaine, malgré les annonces de Gabriel Attal en Haute-Garonne le 26 janvier dernier, la grogne des agriculteurs a pris une nouvelle dimension. Les manifestants ont annoncé prendre la direction de la capitale et notamment le marché de Rungis. Présent dans l'un des convois en direction de Bergerac, Nicolas, éleveur de chèvres, a expliqué au micro d'Europe 1 pourquoi il se mobilise et laisse à sa femme la tâche de s'occuper seule de ses 150 chèvres. "Nous, on veut des prix, on veut travailler et gagner notre vie avec ce qu'on vend", réclame-t-il au micro de Pascal Praud.

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Mardi : «Après la désindustrialisation, on craint une 'désagriculturisation'», alerte un agriculteur mobilisé

Dans ce mouvement de contestation, plusieurs métiers du secteur agricole sont réunis. À l'image de Matthieu, agriculteur spécialisé dans la céréale dans l'Aisne, invité de l'émission Pascal Praud et vous. Au micro d'Europe 1, il explique que son secteur subit une surtransposition de règles. "On est concurrencé, on vit un dumping fiscal, social et environnemental pas facile à juguler. L'enjeu, c'est la souveraineté alimentaire. On a eu une désindustrialisation, et on craint une 'désagriculturisation'", alerte-t-il.

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Mercredi : «1,3 million d'euros» de chiffre d'affaires, et pourtant ce producteur laitier ne gagne pas plus de 18.000 euros par an

Dans leur mouvement de contestation, les agriculteurs dénoncent notamment leur rémunération. Pour l'occasion, le porte-parole de la FNSEA, Yohann Barbe, partage cette revendication dans l'émission Pascal Praud et vous. Ce producteur de lait dans les Vosges explique que, malgré un chiffre d'affaires important, le revenu reste insuffisant. "On est à 1,3 million d'euros de chiffre d'affaires parce qu'on fait un peu de polyculture élevage. Mais il n'y a pas plus de 18.000 euros par personne par an", déplore le syndicaliste. 

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Jeudi : «En France, il vaut mieux être un délinquant qu'un agriculteur», raconte un éleveur placé en garde après l'intrusion à Rungis

Mercredi soir, plusieurs dizaines d'agriculteurs ont été interpellés et placés en garde à vue après s'être introduits dans le marché de Rungis. Jeudi, au lendemain, Nicolas, éleveur de chèvres, était l'invité de l'émission. Au micro de Pascal Praud, il a raconté son interpellation ainsi que sa nuit en cellule. Et, selon lui, la relation entre policiers et manifestants n'était pas conflictuelle, au contraire. Cet agriculteur assure même avoir passé une bonne nuit. "Je serais resté à Rungis, j'aurais dormi dehors, dans mon fourgon au froid. Là, j'étais au chaud. En France, il vaut mieux être un délinquant qu'un agriculteur. Vous êtes mieux", a-t-il assuré.

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Vendredi : «La FNSEA est une bande de lâches et de traîtres», assure un chef d'exploitation

Vendredi, au lendemain des annonces de Gabriel Attal en réponse à la colère des agriculteurs, la FNSEA semble satisfaite. Le mouvement du syndicat s'estompe donc après deux semaines de mobilisation. En revanche, pour les petites et moyennes exploitations, c'est la déception. "La FNSEA est une bande de lâches et de traîtres", assure Dorian, chef d'exploitation et invité de l'émission Pascal Praud et vous. Au micro d'Europe 1, il a raconté avoir été freiné à un péage par le syndicat. "À partir de là, on a tout de suite compris que le mouvement était mort", a-t-il déploré. 

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Bonus : «J'aurais très bien pu mourir», Sylvie Vartan raconte le jour où elle a perdu sa meilleure amie

Lundi dernier, quelques jours après avoir annoncé sa tournée d'adieu, les 8, 9 et 10 novembre prochains au Dôme de Paris, Sylvie Vartan était l'invitée de Pascal Praud et vous. Après une carrière longue d'une trentaine d'années, elle tire sa révérence. Et pourtant, sur le plateau de l'émission, elle avoue avoir échappé à la mort à deux reprises après des accidents de voiture. "Le premier était très grave parce que j'ai perdu ma meilleure amie et ça a été un choc", s'est-elle souvenue.

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Bonus : Christine Kelly approchée par Éric Ciotti pour les européennes : «On a beaucoup discuté...»

L'actualité de la semaine du 29 janvier a aussi été animée par les élections européennes. Pour l'occasion, la journaliste et présentatrice de CNEWS, Christine Kelly, était l'invitée de Pascal Praud et vous. Selon Valeurs actuelles, cette dernière aurait été approchée par Éric Ciotti, le patron des Républicains, pour figurer sur la deuxième place de la liste LR. À cette information, l'intéressée n'a pas hésité à répondre. "On a beaucoup discuté avec Éric Ciotti, mais j'aime mon travail", a-t-elle insisté.

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