#NoPlasticChallenge : comment se passer de plastique au quotidien ?

La famille rencontrée par Europe 1 a décidé de se passer de bouteilles en plastique. Photo d'illustration.
La famille rencontrée par Europe 1 a décidé de se passer de bouteilles en plastique. Photo d'illustration. © HECTOR RETAMAL / AFP
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Laure Dautriche, à Paris, édité par Thibaud Le Meneec
L'association "No Plastic in my Sea" lance une mobilisation nationale à partir de mercredi, pour encourager les ménages à se passer de plastique dans leur vie de tous les jours. Europe 1 a rendu visite à une famille qui a décidé de s'en passer au maximum.
REPORTAGE

Le "No Plastic Challenge", ça commence mercredi : pendant deux semaines, chacun est invité à essayer de limiter le plastique chez soi, dans les écoles ou les lycées, avec des gestes simples, comme limiter le nombre de bouteilles en plastique et ne pas choisir de produits qui ont trop d'emballages.

Chaque mois, "au moins 50 euros" économisés

Dans le 13ème arrondissement de Paris, une famille a transformé ses habitudes de consommation pour limiter le plastique. Avec trois adolescents à la maison, Laure Albertini et son mari achetaient plusieurs packs d'eau chaque semaine, un temps désormais révolu. Aujourd'hui, toute la famille boit l'eau du robinet, car un filtre a été installé pour améliorer la qualité de l'eau.

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Les shampoings et gels douche en bouteille ont aussi été remplacés par des savons sous forme solide, sans emballage. "J'économise chaque mois au moins 50, 60 euros", assure Laure Albertini. "Plus de shampoing en bouteille à n'en plus finir, c'est drastique, on voit très vite la différence."

"Hors de question qu'il y ait une paille à la maison"

Mais celle qui pousse le plus pour limiter le plastique, c'est la plus jeune de la famille, Livia, 12 ans. "L'emballage de la plante, par exemple, c'est du plastique. C'est énervant", déplore l'adolescente. "Pour moi, c'est hors de question qu'il y ait ne serait-ce qu'une paille dans cette maison. J'en vois une, c'est fini !", s'étrangle-t-elle.

"Quand je mange à la cantine, il y a parfois des fromages dans des emballages en plastique", poursuit Livia. "Ça me fait mal de devoir jeter ça à la poubelle…" Pour cette famille, la prochaine étape va consister à acheter le moins possible de vêtements avec de l'élasthanne ou du polyester, car ce sont des matières qui contiennent des particules de plastique.

Pour la deuxième année consécutive, au niveau national, l’association "No Plastic in my Sea" propose de traduire ce défi sous la forme d’un #NoPlasticChallenge, qui a été suivi par 80.000 personnes en 2018, alors que la production de plastique est toujours en hausse : +3,9% par an dans le monde et +7,8% en France en 2017, selon Plastics Europ.