Marseille : des Comoriens ont égorgé un mouton dans un parc public
Un mouton a été égorgé dans un parc à Marseille, le 24 août dernier, par trois hommes. La police municipale est intervenue lors du dépeçage. La viande et les couteaux ont été saisis. Un suspect a été interpellé. La mairie alerte sur le quotidien dans cette partie de la ville.
Une scène sidérante dans un parc public des quartiers nord de Marseille. Des hommes ont égorgé un mouton avant qu'un équipage de police municipale ne puisse intervenir. Les faits se sont déroulés fin août, a-t-on appris cette semaine seulement. La mairie de secteur dénonce des débordements fréquents dans plusieurs parcs de la ville.
La bête a été tuée par trois personnes aux yeux de tous dénonce Xavier Bonnard, le président de la SPA marseillaise qui a porté plainte dans ce dossier. "Ce sont des pratiques, pour nous, qui sont barbares. C'était en pleine journée, ils sont venus avec leurs moutons vivants. Ils l'ont égorgé devant tout le monde, alors avec les cris que ça peut générer, autant de l'animal que des gens qui étaient horrifiés de voir ça. Et ensuite, ils l'ont éviscéré, ils l'ont découpé, ils l'ont vidé devant tout le monde. C'est un acte qu'on ne peut pas comprendre".
Dans ce parc, les barbecues sauvages sont fréquents. De bon matin, on retrouve des braises encore fumantes à côté des jeux d'enfants.
Un cap est franchi, selon la mairie
Un homme Comorien a pu être interpellé, mais pour la maire du secteur Marion Barreille, qui alerte sur les débordements fréquents dans les parcs du nord de la ville, un cap est franchi. "Il faut savoir que ce parc est ouvert nuit et jour. Il se passe énormément de problématiques, que ce soit effectivement tout type de fêtes qui peuvent être organisées ou encore des dépôts sauvages. On a aussi des seringues à même le sol. Tout type de trafic aussi qui ont lieu dans ces parcs".
L'élu demande à ce que les parcs des quartiers nord puissent être fermés la nuit en ajoutant également la présence de gardiens et de caméras pour tenter de mettre fin à ces débordements.