Macron observe une société "de plus en plus violente"

Emmanuel Macron a considéré jeudi que la société était "de plus en plus violente", en disant observer "une dégradation très nette".
Emmanuel Macron a considéré jeudi que la société était "de plus en plus violente", en disant observer "une dégradation très nette". © Lionel BONAVENTURE / AFP
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Europe 1 avec AFP
Le chef de l'Etat, interrogé à plusieurs reprises sur la sécurité, a évoqué une "violence endémique", et "une dégradation très nette", alors que le thème s'annonce comme l'un des sujets majeurs de la prochaine présidentielle. "Nous sommes dans une société qui est de plus en plus violente."

Emmanuel Macron a considéré jeudi que la société était "de plus en plus violente", en disant observer "une dégradation très nette", et que "la nation" vivait "un sentiment d'insécurité", en marge d'un déplacement dans le Lot. "Nous sommes dans une société qui est de plus en plus violente", a fait valoir le président de la République, en estimant que cette "violence n'était pas séparable des changements parfois un petit peu anthropologiques que nous vivons: c'est-à-dire qu'on ne se comprend pas pareil", renforcé par ailleurs par "un contexte (sanitaire) qui a accru les tensions, l'inquiétude, l'angoisse".

"On sait que la solitude a créé chez certains de nos compatriotes - qui avaient déjà des faiblesses de ce côté-là - des moments de décompensations", a encore relevé Emmanuel Macron, alors que plusieurs forcenés ont fait l'actualité ces dernières semaines. Le chef de l'Etat, interrogé à plusieurs reprises sur la sécurité, a évoqué une "violence endémique", et "une dégradation très nette", alors que le thème s'annonce comme l'un des sujets majeurs de la prochaine présidentielle.

"Ce que notre nation vit, c'est un sentiment d'insécurité"

"La réponse, elle est beaucoup plus complète que celle qu'on peut avoir de très court terme. La violence dont nous parlons, elle suppose d'avoir une stratégie de mieux accompagner celles et ceux qui souffrent dans leur vie, pour ne pas qu'ils passent à l'acte, ça suppose avoir une stratégie en termes de santé mentale, ça prend beaucoup plus de temps", a-t-il notamment fait valoir, en esquissant également "un immense travail sur les réseaux (sociaux) et (leur) régulation".

"Ce que notre nation vit, c'est un sentiment d'insécurité (…) on doit lui apporter une réponse à la fois systémique dans nos politiques publiques mais aussi en termes de valeur en termes de de civilisation et de culture", a-t-il encore prôné.