«LFI a fait le choix d'utiliser le conflit israélo-palestinien comme un sujet électoraliste pour diviser», selon Benjamin Haddad
Les derniers chiffres des actes antisémites en France, publiés par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), montrent une nette hausse depuis 2023. Et selon Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l'Europe et invité de la Grande interview Europe 1-CNews, la France insoumise nourrit cet antisémitisme, notamment pour des raisons électorales.
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a publié, en janvier 2025, les chiffres de l'antisémitisme en France pour l'année 2024. Comme en 2023, le nombre d'actes recensés reste très élevé avec 1.570 plaintes pour actes antisémites ont été enregistrées par le ministère de l'Intérieur.
Invité de la Grande interview Europe 1-CNews ce mardi, le ministre délégué chargé de l'Europe Benjamin Haddad estime que cette hausse est liée aussi par le rôle de la France insoumise sur la scène politique.
"La France insoumise a fait le choix d'utiliser la question du conflit israélo-palestinien comme un sujet électoraliste pour diviser, pour fracturer notre société et pour souffler sur le chaos", explique-t-il.
Un sujet instrumentalisé par la LFI selon Benjamin Haddad
Selon lui, le pays a davantage besoin d'être uni et d'être rassemblé. Il estime que le gouvernement a été clair dans la dénonciation des actes antisémites, a contrario du parti de Jean-Luc Mélenchon. "Là, c'est un sujet qui a été instrumentalisé dans un contexte international", évoque Benjamin Haddad en se référant à la France insoumise.
Le ministre chargé de l'Europe considère que chaque parti politique doit prendre ses responsabilités et ne doit pas amplifier la montée de la haine. "Mais c'est ce qu'a fait la France Insoumise et Jean-Luc Mélenchon", déplore-t-il.