L’auteur de l'attentat de Nice transféré vers un hôpital à Paris

Nice a été meutrie par un attentat pour la deuxième fois en quatre ans.
Nice a été meutrie par un attentat pour la deuxième fois en quatre ans. © Valery HACHE / AFP
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avec AFP , modifié à
Le terroriste qui a tué trois personnes dans une basilique de Nice a été transféré dans un hôpital parisien vendredi. Il avait été grièvement blessé lors de son interpellation et était également porteur du coronavirus. Les soignants du CHU Pasteur de Nice, qui soignaient le terroriste jusqu'alors, ont exprimé leur soulagement.

L'auteur de l'attaque au couteau contre la basilique Notre-Dame-de-l'Assomption, qui a fait trois morts fin octobre à Nice, a été transféré en avion vers Paris en début d'après-midi. L’appareil transportant Brahim Aouissaoui, un Tunisien de 21 ans grièvement blessé lors de son interpellation et également testé positif au coronavirus, était entouré sur le tarmac par plusieurs fourgons de gendarmes, selon les observations d’un journaliste de l’AFP.  Selon des sources aéroportuaires, l'avion, à bord duquel ont pris place des policiers des unités d'élite du Raid, devait atterrir au Bourget, en Seine-Saint-Denis, vers 15h30.

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Une demande d'Eric Ciotti

L'assaillant présumé doit ensuite être hospitalisé à Paris, selon une source proche du dossier. Outre cet homme, onze personnes ont été placées en garde à vue et dix relâchées depuis le début de l'enquête sur cette attaque, ouverte par le parquet antiterroriste notamment pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste" et coordonnée par la Sous-direction antiterroriste (Sdat). "Je me réjouis que le barbare islamiste de l'attentat de Nice vienne d'être transféré de l'hôpital Pasteur de Nice répondant ainsi à ma demande et à celle de la communauté médicale", a réagi sur Twitter le député Les Républicains (LR) des Alpes-Maritimes Eric Ciotti.

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"Un soulagement"

"Il est parti, et pour nous c'est un soulagement", a commenté auprès de l'AFP Michel Fuentes, secrétaire général du syndicat FO Santé à Nice, évoquant "l'inquiétude des personnels" pour qui la présence de l'auteur de l'attaque au CHU Pasteur a ravivé les terribles souvenirs de l'attentat du 14 juillet 2016. Des dizaines de blessés avaient alors dû être soignés après le carnage commis sur la Promenade des Anglais par un Tunisien qui avait fait 86 morts au volant d'un camion en fonçant dans la foule réunie pour le feu d'artifices.