Lactalis devra "démontrer" que son usine ne présente plus de risque

© François Coulon/Europe 1
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avec AFP , modifié à
Le ministre de l'Agriculture a déclaré vendredi que l'usine Lactalis de Craon, en Mayenne, resterait fermée tant que tout risque de contamination de ses produits à la salmonelle n'aurait pas été définitivement écarté.

L'usine Lactalis en Mayenne contaminée par des salmonelles restera fermée tant que l'entreprise n'a pas prouvé qu'elle ne présente plus de risque de contamination, a déclaré vendredi le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert.

La fermeture de l'usine "peut durer". La fermeture de l'usine "durera tant que tout risque ne sera pas écarté", a indiqué le ministre, en réponse à une question sur la possibilité d'une éventuelle fermeture définitive de l'usine. "S'il n'y a pas la preuve qu'il n'y a pas de danger", "si Lactalis n'apporte pas la démonstration qu'il n'y a plus de risque, oui (la fermeture de l'usine) peut durer", a-t-il également indiqué sur RTL. La production de l'usine de Craon, en Mayenne, (des laits en poudre et des produits infantiles) a été arrêtée le 8 décembre, selon Lactalis. 250 des 327 salariés de l'usine sont actuellement en chômage partiel.

Travert veut pousser Besnier à s'exprimer. Le patron du groupe Lactalis, le très secret Emmanuel Besnier, est attendu vendredi à Bercy pour s'expliquer sur les "défaillances" que lui reproche l'Etat dans la gestion de la crise, et en particulier le rappel chaotique des produits potentiellement contaminés. Stéphane Travert a souhaité que Emmanuel Besnier s'exprime publiquement sur le sujet à l'occasion de ce rendez-vous. "Je crois que c'est que nos concitoyens attendent", a-t-il indiqué.

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