Corridas, lâchers de taureaux dans les rues, concerts et spectacles... Pendant cinq jours, le cœur de l’antique cité romaine du Gard va battre au rythme de sa célébrissime feria. Sous le ciel bleu et la chaleur, plus d’un million de visiteurs sont attendus à Nîmes. Une année qui pourrait même battre des records d'affluence selon les organisateurs.
Cap sur le 4e jour de #Feria !
— Ville de Nîmes (@nimes) June 4, 2022
Samedi : animations andalouses, abrivado, Feria en Scène…
Et pour finir la soirée, #concert de @Bon_Entendeur sur le parvis des @ArenesNimes_off
Programme complet https://t.co/4GphdC3yM4
Dominique Marck - Ville de Nîmes pic.twitter.com/Ln3h9dwVd4
La première édition de cette feria s'est tenue en 1952. La décision a été prise à l’étage d’un bar de la ville par les clubs taurins de la cité romaine. Cette année, la feria de la Pentecôte fête ses 70 printemps. Un retour avec une programmation complète et sans restriction, après deux années difficiles dues au Covid-19, qui pourrait attirer plus d’un million de personnes.
L’épicentre de la feria : la tauromachie
Au cœur de la Feria, se dressent les arènes. L’amphithéâtre nîmois, datant du premier siècle, accueille huit spectacles taurins, sept corridas, dont une portugaise et une à cheval, mais aussi une course camarguaise. Si ces traditions sont parfois décriées, à Nîmes, la programmation semble faire la fierté des organisateurs et des passionnés. Les plus prestigieux toreros du monde sont réunis dans la "Petite Rome" durant ces cinq jours. On peut citer le Sévillan Morante de la Puebla, le Madrilène El Juli, le Péruvien Andres Roca Rey, l’étoile française de la tauromachie à cheval Léa Vicens, ou encore le Nîmois El Rafi ou l’Arlésien Juan Leal.
Interrogé, un Nîmois résume : "C’est avant tout un moment de fête, avec des traditions qui perdurent d’années en années, où toutes les catégories socio-culturelles se mélangent. On se retrouve aux arènes ou dans les bodegas, pour profiter de ces quelques jours avant l’été".