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Journée de mobilisation des agriculteurs : à Saint-Omer, distribution gratuite de fruits et légumes pour protester contre le Mercosur

Maximilien Carlier . 1 min

Ce vendredi 26 septembre, des centaines de mobilisations d'agriculteurs en colère ont été recensées dans l'Hexagone. Dans une exploitation agricole du Nord, les agriculteurs distribuent gratuitement des paniers de fruits et de légumes pour alerter sur les difficultés qu'ils rencontrent et protester contre le Mercosur.

Région parisienne, Landes, Hérault, Nord... Partout en France, des agriculteurs ont laissé éclater leur colère ce vendredi 26 septembre. Ils se sont mobilisés contre la concurrence jugée déloyale des produits importés de l'étranger et contre la ratification annoncée de l'accord commercial entre l'Union européenne et les pays sud-américains du Mercosur.

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"On est là pour faire passer un message"

La FNSEA et les Jeunes Agriculteurs organisaient ce vendredi des rassemblements, des actions coups de poing dans les supermarchés, mais aussi des événements plus pédagogiques. À Saint-Omer par exemple, dans le Pas-de-Calais, les paysans ont improvisé un marché gratuit pour sensibiliser les consommateurs à leurs difficultés. 

"Voilà, des potimarrons et puis des pommes de terre. Et n'hésitez pas à venir, c'est dans nos fermes". Devant la gare de Saint-Omer, Antoine Helleboid distribue des produits locaux. Ce maraîcher, président de la FDSEA locale, alerte les riverains sur ses denrées alimentaires en péril à cause du Mercosur.

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"Pour défendre nos betteraviers, il faut surtout acheter du sucre en France. On est là pour faire passer un message", a-t-il attesté. Devant plus de 200 personnes qui repartent avec un sac de fruits et légumes, Éric et Victor, deux habitants de Saint-Omer, expliquent que c'est grâce aux producteurs "qu'on a à manger".

"Sur le Mercosur, ce n'est pas logique car on va acheter de la viande ou des légumes qui viennent de l'étranger. (...) Je ne reconnais plus mon pays", conclut l'un d'eux.

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Echanger avec les consommateurs

L'objectif de cette opération est "d'échanger avec les consommateurs", insiste Chantal, agricultrice près d'Arras. "Faire des actions en communication, c'est quand même beaucoup plus positif que de faire des blocages tout le temps. On n'a pas envie d'embêter les gens plus que ça", a-t-elle ajouté.

Mais le calendrier des mobilisations n'est pas forcément bon pour tous. Un adhérent de la FDSEA a confié au micro d'Europe 1 que beaucoup sont en pleine période de récolte de betteraves et de pommes de terre.