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«Un accord contraire aux intérêts de la nation» : le Mercosur s'invite dans la crise politique française

Arthur de Laborde . 1 min

Alors que la crise politique guette la France, un autre dossier particulièrement sensible fait son chemin : le traité de libre-échange entre l'UE et le Mercosur. La Commission européenne a validé une première version du texte. De quoi provoquer l'indignation de la scène politique française, à gauche, comme à droite.

Le traité de libre-échange avec les pays du Mercosur revient sur la table. La Commission européenne a validé ce mercredi une première version du texte. Malgré les garanties arrachées par Emmanuel Macron, les oppositions restent vent debout contre cet accord, accusé de menacer nos agriculteurs. Le gouvernement assure pourtant avoir obtenu des clauses de sauvegarde et promet de rester vigilant. 

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"Un accord contraire aux intérêts de la nation"

Mais, de droite à gauche, le feu vert de Bruxelles au Mercosur rallume la colère. La chef de file du Rassemblement national à l'Assemblée nationale Marine Le Pen appelle Emmanuel Macron à "refuser un accord contraire aux intérêts de la nation" et promet une motion de censure contre Ursula von der Leyen. 

Colère aussi chez Les Républicains… Elle-même agricultrice, la députée européenne LR, Céline Imart, tire la sonnette d’alarme. "La clause de sauvegarde, ce n’est absolument pas suffisant parce que ça ne garantie pas que les normes et les standards de production dans les pays du Mercosur auront la même qualité que les nôtres", indique-t-elle au micro d'Europe 1. 

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Une destruction d'une partie de notre identité ?

"C’est une violence symbolique inouïe pour les agriculteurs, pour le monde agricole et aussi pour notre patrimoine parce que l’agriculture, ce n’est pas seulement un marché et des productions, c’est aussi une part de notre identité", ajoute l'élue. 

À gauche, socialistes et insoumis dénoncent eux aussi la manœuvre de Bruxelles. Les troupes de Jean Luc Mélenchon promettent également une motion de censure contre Ursula Von der Leyen. Seuls les macronistes affichent un soutien mesuré au texte. Même si leur chef de file au Parlement européen, Valérie Hayer, précise à Europe 1 qu’il y a encore "un peu de travail et de garanties à donner". 

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