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Jets de projectiles, gaz lacrymogène, chants... Les manifestants s'en prennent aux forces de l'ordre sur le chantier de l'A69

Margaux Bongrand

Dans le sud-ouest, 1.500 gendarmes sont sur le pied de guerre tout le long du chantier de l'A69. Un millier d'opposants à l'autoroute a passé la journée autour du château de Scopont, entre le Tarn et la Haute-Garonne. Mais vers 17h30, les choses se sont un peu corsées. Cette manifestation, interdite par la préfecture, est plutôt tendue en ce début de soirée.

Des centaines d'opposants à l'A69 sont sortis du périmètre privé du château de Scopont, sur la route nationale barrée en amont sur plusieurs kilomètres par arrêté préfectoral. Dans un premier temps, des chants ont été entendus, des banderoles contre l'A69 ont été érigées et des drapeaux palestiniens étaient visibles dans la foule. 

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Des tirs de lacrymogène pour disperser la foule

Certains individus masqués ont ensuite tenté de rejoindre le tracé de la future autoroute, quelques dizaines de mètres plus haut. C'est à ce moment-là qu'il y a eu des échanges de tirs de projectiles des manifestants vers les forces de l'ordre. Les gendarmes ont répliqué par des tirs de lacrymogène pour disperser la foule et surtout les dissuadés de trop s'avancer vers le chantier d'un pont où devrait passer la future autoroute. 

Après une grosse demi-heure heure de tension, le calme est revenu. Les opposants ont manifesté de manière plus festive avec une fanfare, des chants, des applaudissements. Mais de nouveau, depuis quelques instants, la situation se tend encore une fois. 

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Les manifestants tentent de s'approcher du tracé de l'autoroute. Ils jouent même à "1,2,3 soleil" en direction de la ligne des forces de l'ordre. Des renforts viennent d'arriver sur place.