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Crise agricole : au lendemain de la visite d'Annie Genevard, les agriculteurs bloquent les voies ferrées du sud de Toulouse

Charles Luylier - Mis à jour le . 1 min
Crise agricole : au lendemain de la visite d'Annie Genevard, les agriculteurs bloquent les voies ferrées du sud de Toulouse
Crise agricole : au lendemain de la visite d'Annie Genevard, les agriculteurs bloquent les voies ferrées du sud de Toulouse © Matthieu RONDEL / AFP

Pour répondre à la colère des agriculteurs, Sébastien Lecornu a tenu une première réunion de crise ce mardi, avant une seconde à 17h30. Sur le terrain, au lendemain de la visite de la ministre de l'Agriculture, les barrages ne sont pas levés. Pour la première fois depuis le début du mouvement, les agriculteurs bloquent les voies ferrées du sud de Toulouse, un axe stratégique.

Au lendemain de la visite de la ministre de l'Agriculture, les barrages n'ont pas été levés. Les agriculteurs bloquent désormais avec plusieurs bottes de foin les voies ferrées du sud de Toulouse. Aucun train ne peut circuler sur cet axe stratégique qui dessert plusieurs villes de la région depuis ce mardi matin. 

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"Nous, les fêtes, on est prêt à les passer dehors"

Les éleveurs, comme Florian, sont très déçus après la venue d'Annie Genevard : "On est à côté de la voie ferrée et tous les axes sont bloqués. Il va falloir que ça bouge un peu plus quoi. Il y a un cas en Haute-Garonne, un autre en Ariège. Il y en a encore un dans la Vienne et il n'y a pas de solution, du coup ça énerve. On est dans l'inquiétude la plus totale". 

L'inquiétude aussi pour Damien, lui aussi éleveur, qui milite pour des abattages partiels dans les troupeaux malades : "On demande que la vache qui est malade soit abattue. Et les autres, on les met en quarantaine, sous cloche, en surveillance. Mais qu'est-ce que c'est que d'abattre toutes ces bêtes comme des chiens là ? On va paralyser la France. Nous, les fêtes, on est prêt à les passer dehors." 

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Ce qui pousse les éleveurs à rester ici, sans doute pour plusieurs jours, c'est le risque d'une éventuelle signature des accords du Mercosur avant la fin de l'année. Ce qui, bien sûr, serait un peu le coup de grâce, et donc la porte ouverte à des mobilisations d'une toute autre ampleur sur les rails et sur les routes.