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«Je suis depuis toujours pour la réconciliation entre la France et l'Algérie» : les premiers mots de Boualem Sansal

Gauthier Delomez , Mayalène Trémolet - Mis à jour le . 1 min
Boualem Sansal
Boualem Sansal © Thibaud MORITZ / AFP

Détenu pendant un an en Algérie, l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a pris la parole pour la première fois ce dimanche soir depuis son retour en France intervenu la semaine dernière. "Je suis depuis toujours pour la réconciliation entre la France et l'Algérie", a-t-il notamment déclaré.

Boualem Sansal a livré ses premiers mots ce dimanche soir, après un an de détention en Algérie. "Je suis depuis toujours pour la réconciliation entre la France et l'Algérie", a-t-il déclaré pour sa première apparition publique à télévision depuis sa libération le 12 novembre et son retour en France mardi dernier.

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L'écrivain franco-algérien de 81 ans, qui souffre d'un cancer de la prostate, a donné des nouvelles rassurantes de sa santé, soulignant qu'il avait été traité de manière "tout à fait remarquable". 

Tout juste libéré, il revient sur ses conditions de détention. "On est venu me chercher à 2 heures du matin, des gens en civil qui m'ont passé les menottes et puis qui m'ont emmené où, je ne sais pas. Ils m'ont passé une cagoule sur la tête donc je ne savais pas où. Et pendant 6 jours, je n'ai pas su où j'étais", confie-t-il. 

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"Je contrôle chacun de mes mots"

L'auteur a également affirmé sur France 2 qu'il contrôlait "chacun de (s)es mots" en raison du contexte de tensions diplomatiques entre les deux pays, et surtout de la détention du journaliste sportif Christophe Gleizes.

"Je ne vous parle pas de manière naturelle, parce que naturellement, je suis plutôt exubérant, là je contrôle chacun de mes mots", a expliqué l'écrivain. "Je pense à Christophe Gleizes, il n'est pas le seul, il y a plusieurs dizaines de détenus politiques, pour des raisons comme ça, bizarres", a-t-il ajouté.

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En début d'entretien, Boualem Sansal a confié que le fait de retrouver la liberté était "compliqué" après son année de détention en Algérie. "On retrouve la vie, des senteurs, des murmures, des choses qu'on ne comprend pas très bien", a-t-il témoigné.