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Après le retour de Boualem Sansal, Emmanuel Macron prêt à renouer le dialogue avec Alger

Mayalène Trémolet - Mis à jour le . 1 min
Avant Emmanuel Macron, seul son prédécesseur François Hollande avait atteint un tel score, en novembre 2016.
Emmanuel Macron. AFP / © Bastien Ohier / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Alors que Boualem Sansal a atterri en France ce mardi matin, Emmanuel Macron a indiqué être ouvert à une discussion avec le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, dès ce week-end, en Afrique du Sud. "Je tiens à ce que la France soit respectée et à ce qu'elle mène un dialogue sérieux, calme et exigeant", a-t-il tempéré.

Après une rencontre avec l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, de retour en France ce mardi, Emmanuel Macron a annoncé depuis Berlin qu'il était prêt à s'entretenir avec Abdelmadjid Tebboune dès ce week-end, à l'occasion du G20 qui se tiendra en Afrique du Sud. 

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La méthode de Bruno Retailleau désavouée

"Je tiens à ce que la France soit respectée et à ce qu'elle mène un dialogue sérieux, calme et exigeant. Si ces conditions sont remplies, je suis disponible évidemment à tout échange à mon niveau", a précisé le chef de l'Etat, ajoutant que "nos équipes diplomatiques, nos équipes resserrées sont en train de travailler à cela, pour être plus efficaces sur les grandes questions économiques, sécuritaires, migratoires". 

Dans son communiqué saluant la libération de Boualem Sansal, l'Elysée se félicite d'une diplomatie faite "de respect, de calme et d'exigence". Manière de désavouer la méthode du rapport de force prônée par Bruno Retailleau lors de son passage au ministère de l'Intérieur.

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Moins de publicité, plus d'efficacité : on souhaite avant tout "une coopération sécuritaire et migratoire", explique-t-on dans l'entourage du président. De même au Quai d'Orsay, on prône un dialogue exigeant mais apaisé avec Alger, en rappelant qu'un autre otage d'Etat, Christophe Gleizes, attend son procès en appel en Algérie prévu le 3 décembre.