«Jamais l'audiovisuel public n’avait suscité une telle défiance», pointe Christine Kelly
Dans son émission ce mercredi 24 décembre, Christine Kelly pointe de nombreux "dérapages idéologiques" au sein de l'audiovisuel public, alors qu'une commission d'enquête parlementaire, créée le 28 octobre dernier à l’initiative du groupe Union des droites pour la République (UDR), tente de faire la lumière sur les faits.
"C'est une situation sans précédent dans l'histoire de la télévision et de la radio française", souligne Christine Kelly ce mercredi matin dans son émission Christine Kelly et vous, revenant sur la commission d'enquête sur l'audiovisuel public, actuellement suspendue pendant 15 jours.
Alors que sa neutralité et son fonctionnement sont mis en cause, "jamais l'audiovisuel public n'avait suscité une telle fébrilité, une telle défiance, au point de faire vaciller la confiance d'une partie du pays", estime l'animatrice.
Des "dérapages idéologiques"
Elle pointe une lassitude ressentie par de nombreux Français qui s'interrogent sur "une ligne idéologique perçue comme orientée, une parole jugée déséquilibrée" et dénoncent "un audiovisuel public sans pluralisme réel, sans respect des textes de loi qui sont imposés". Des inquiétudes sur la gestion financière remontent également. "Ces dérapages idéologiques, que dénoncent beaucoup de Français, sont de plus financés par l'argent public", insiste la journaliste.
Cette commission d'enquête parlementaire, créée pour faire la lumière sur ces zones d'ombres, a révélé "des éléments explosifs". "Sommes-nous encore face à une enquête parlementaire destinée à éclairer le débat public ? Ou sommes-nous déjà entrés dans une crise plus profonde de la confiance démocratique ?", s'interroge Christine Kelly.
