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avec AFP // Crédits MOHAMAD SALAHELDIN ABDELG ALSAYE / ANADOLU / ANADOLU VIA AFP , modifié à
Théâtre d'une manifestation pro-palestinienne, la Sorbonne a vu la police intervenir, ce lundi, afin d'évacuer les militants des lieux. Selon le rectorat de Paris, une trentaine de militants sont rassemblés à l'intérieur de la Sorbonne, où neuf tentes ont été installées dans la cour et trois dans le hall, et un drapeau palestinien posé au sol.

La police est est intervenue, ce lundi, à la Sorbonne à Paris pour évacuer les militants pro-palestiniens qui manifestaient sur place. Une cinquantaine de manifestants ont été conduits à l'extérieur du bâtiment puis éloignés en groupe, encadrés par les forces de l'ordre, quelques jours après une mobilisation émaillée de tensions à Sciences Po Paris. Selon le rectorat de Paris, neuf tentes ont été installées dans la cour et trois dans le hall, et un drapeau palestinien posé au sol. 

150 personnes rassemblées devant l'établissement

"Nous étions une cinquantaine de personnes quand les forces de l'ordre sont arrivées en courant à l'intérieur de la cour. L'évacuation a été assez brutale avec une dizaine de personnes traînées au sol, mais pas d'interpellations", a témoigné Rémi, 20 ans, étudiant en Histoire et géographie à la Sorbonne, qui faisait partie des manifestants qui occupaient l'intérieur du bâtiment. "Ils nous ont escortés vers la sortie et ensuite nous ont fait remonter la rue Saint-Jacques en groupe", a-t-il ajouté.

Plusieurs dizaines d'étudiants s'étaient rassemblés lundi à la mi-journée devant la Sorbonne et à l'intérieur du bâtiment, où ils avaient installé des tentes, une douzaine de tentes selon le rectorat, entre 20 et 30 selon un manifestant. Un drapeau palestinien était posé au sol. "Les amphithéâtres ont été évacués vers midi", avait indiqué le rectorat, qui a décidé la fermeture de la Sorbonne lundi après-midi.

Environ 150 personnes étaient, elles, rassemblées devant la Sorbonne, en présence notamment des députés LFI Louis Boyard, Thomas Portes et Rodrigo Arenas. Vendredi, une journée de blocage et de mobilisation, émaillée de tensions, s'est tenue à Sciences Po Paris, en présence déjà de plusieurs députés LFI.