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INFO EUROPE 1 - Propos sur Rachida Dati : Thomas Legrand reconnaît une «maladresse» auprès de Laurence Bloch

Alexis Delafontaine - Mis à jour le . 1 min

C’est une information révélée par Europe 1, un entretien s’est tenu cette semaine dans un café parisien entre Thomas Legrand et Laurence Bloch, ancienne directrice de France Inter. Lors de cette rencontre, les deux personnalités ont préparé avec précision l’audition à venir de Thomas Legrand et de Patrick Cohen devant la commission d’enquête parlementaire sur l’audiovisuel public et Laurence Bloch a joué un rôle d’intermédiaire central.

Selon les informations d’Europe 1, Laurence Bloch semble coordonner les prises de paroles des deux hommes avant leurs auditions. Elle donne des conseils précis à Thomas Legrand, lui indiquant avoir échangé au téléphone avec Patrick Cohen : "Laisse-le s’attaquer à l’extrême droite, toi n’y vas pas, ne fais pas d’attaque ad hominem contre le Rassemblement national", conseille-t-elle. 

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"Insiste plutôt sur l’instrumentalisation, et surtout, souviens-toi, le plus important, c’est de défendre la maison", insiste l’ancienne directrice de France Inter. Quand arrive sur la table le sujet de la vidéo publiée par le média L’Incorrect, Thomas Legrand se montre fébrile et évoque une vidéo "embarrassante" pour lui.

"Je reconnais qu’il existe un entre-soi parisien"

Le journaliste de France Inter est inquiet avant son audition, sa première crainte concerne le passage dans lequel il décrit les auditeurs de la station comme "des bobos parisiens" qu’il prétend convaincre de voter à gauche, "c’est le plus chaud pour moi, car je reconnais qu’il existe un entre-soi parisien", assure le journaliste.

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Autre sujet abordé lors de cet échange, sa phrase prononcée à l’encontre de Rachida Dati, Thomas Legrand reconnaît alors "une maladresse". Laurence Bloch lui déconseille d’utiliser ce terme lors de son audition et surtout elle condamne fermement ses propos sur le fond : "Quand je t’entends dire, Dati, on s’en occupe. Désolée, mais moi en tant que citoyenne, ça me choque…".

Interrogé par Europe 1, Thomas Legrand reconnait à demi-mot avoir reçu cette critique de la part de son ancienne directrice. Une critique en complète contradiction avec la justification apportée par le journaliste en septembre dernier, disant à l’époque vouloir « défendre sa profession » en dénonçant le comportement "trumpiste" de Rachida Dati. Pourtant, lors de leur échange, Laurence Bloch lui a bel et bien dit : "Ce n’est pas le boulot d’un journaliste".