INFO EUROPE 1 – Abaya : «C’est un kimono», à Bobigny, une mère porte plainte pour discrimination après l’exclusion de sa fille

à Bobigny, une mère porte plainte pour discrimination après l’exclusion de sa fille. (Illustration)
à Bobigny, une mère porte plainte pour discrimination après l’exclusion de sa fille. (Illustration) © Riccardo Milani / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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Jean-Baptiste Marty , modifié à
Une mère a décidé de porter plainte, mercredi après-midi, après avoir été averti du renvoi de sa fille de son lycée. Estimant que la tenue était un "kimono destiné à couvrir les bras" de la lycéenne, la plaignante s’est rendue au commissariat de Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Le parquet a décidé de classer sans suite la plainte.

"C’est un kimono". La mère d’une élève de seconde a déposé plainte contre l’établissement scolaire de sa fille, mercredi après-midi, après avoir été averti du renvoi de sa fille. Cette dernière s’était présentée en cours avec un accoutrement s’apparentant à une abaya, désormais interdite depuis une directive prise par le ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal. Convoquée par les responsables du lycée, la mère a justifié l’habit comme étant un kimono destiné à couvrir ses bras.

La plainte classée sans suite

Pas convaincu par le discours de la mère, le proviseur de l’établissement a décidé de renvoyer de la jeune lycéenne chez elle. La plainte pour discrimination déposée par la suite au commissariat a été classée sans suite par le parquet de Bobigny.

Lundi, jour de rentrée, 298 élèves se sont présentées en abaya dans leur établissement, selon le ministre de l'Éducation nationale. "67 n'ont pas accepté" de la retirer et "sont rentrées chez elles", a précisé Gabriel Attal, promettant que le dialogue allait se poursuivre pour les convaincre.