Peu coûteux, le sandwich est l'alternative de nombreux Français. 1:30
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Louise Douillet
La crise économique a contraint les Français à surveiller de près leurs dépenses. Face à l'inflation, certains ont abandonné les déjeuners en extérieur, contraints de trouver d'autres alternatives à bas prix. Et dans cette conjoncture critique, ils sont nombreux à avoir adopté... le sandwich.

Avec le contexte inflationniste vous êtes visiblement nombreux à privilégier les déjeuners sur le pouce : +15.5% de ventes de sandwichs depuis le début de l’année, selon les résultats d’une étude menée par la société Iri. Pressée, Pauline sort du Franprix, un sandwich triangle entre les mains. Elle rejoint ses collègues de l'agence immobilière. Depuis plusieurs mois, elle redouble de vigilance concernant ses dépenses de la vie courante. La raison ? L'inflation galopante. "J'en ai eu pour moins de 3 euros", raconte-t-elle au micro d'Europe 1.

 

"Cette année, je me suis habituée à ça. Malheureusement, avec tous ces prix qui augmentent, j'achète un sandwich plutôt que manger à l'extérieur. Se faire livrer un repas ou aller manger à la brasserie m'aurait coûté 15 euros ou 20 euros le plat, je pense. Par contre, quand je suis en télétravail, je me prépare à manger directement comme ça je n'achète pas de plats industriels et préparés."

Un repas express sur le chemin du métro

Pour Pauline, le sandwich est une machine à économiser. Mais pour d'autres, il aide surtout à gagner du temps. François est passé en coup de vent dans une boulangerie du 15e arrondissement de la capitale. "Je n'ai pas le temps de déjeuner et je dois être dans une heure à l'autre bout de Paris." Pour cet homme, impossible de préparer un repas à la maison. "La vie de famille le permet plus. Je suis papa d'un petit bébé, donc je n'ai plus le temps." François a tout juste le temps de croquer dans le pain et de s'engouffrer dans la station de métro la plus proche.