Incendies à Marseille : les habitants inquiets face à une répétition des feux
À Marseille, la vigilance reste maximale après les incendies qui ont détruit des maisons et ravagé des centaines d'hectares de forêts. Face à la sécheresse et au dérèglement climatique, habitants et pompiers redoutent une répétition des feux. L’urbanisation et le manque de débroussaillement aggravent les risques.
Après les violents incendies qui ont touché les environs de Marseille, notamment Les Pennes-Mirabeau, les autorités restent en alerte. Un poste de commandement surveille le terrain pour éviter toute reprise. Près de 700 sapeurs-pompiers et marins ont été mobilisés au plus fort de la crise.
Les flammes ont détruit partiellement une centaine de maisons et ravagé des centaines d’hectares de forêts. Dans certains lotissements, tout a été calcinés. Les habitants s’inquiètent de la multiplication de ces sinistres, liée au dérèglement climatique et à la sécheresse.
Un phénomène de plus en plus précoce ?
Pour Christophe et André, deux habitants aux Pennes-Mirabeau, les incendies apparaissent désormais "plus tôt dans l’année". La chaleur, la végétation sèche et le manque de vigilance sont autant de facteurs aggravants. "C’est que le début", préviennent-ils.
L'urbanisation au cœur des débats
Frédéric, dont la maison a frôlé les flammes, pointe la responsabilité de l’urbanisation dans les massifs. Il appelle à la création de "zones coupe-feu", sans pour autant croire à un risque zéro. De son côté, Ahmed, chargé de débroussailler, constate un regain de conscience : "Tout le monde nous appelle".
Dans ces conditions extrêmes, une étincelle suffit à provoquer un désastre. Le respect des obligations de débroussaillement apparaît comme une nécessité urgente pour limiter les risques d’incendie dans les zones les plus exposées.